Ce soir, Denver rend visite à Portland. Un match a priori classique entre deux équipes de la division Northwest. Sauf que c’est aussi l’occasion pour Nicolas Batum de retrouver Danilo Gallinari, qu’il affronte depuis plus de dix ans et les catégories de jeunes en Europe.
« Je voulais être le meilleur joueur de ma génération en Europe, le meilleur », confie l’ailier français à The Oregonian. « Mais c’était lui. C’était le meilleur. Donc à chaque fois qu’on jouait l’un contre l’autre, je savais que ce serait spécial ».
Comme en décembre 2007, lorsque Le Mans et Nicolas Batum reçoivent Milan et Danilo Gallinari en Euroligue. Les deux joueurs ont 18 ans et, devant une vingtaine de scouts NBA, c’est l’Italien qui domine les débats avec 15 points, 7 rebonds et 5 passes. Tout en empochant la victoire.
Le Français, auteur de deux fautes rapides, ne compile de son côté que 5 points et 2 rebonds.
« Nous avons du respect l’un pour l’autre », continue Nicolas Batum. « Je le respecte beaucoup. Parce qu’il était le meilleur et que je voulais être le meilleur. Les gens me considéraient toujours comme le n°2 en Europe. Et c’était vrai. Mais l’essentiel, c’est que c’est un gars bien. Il était le meilleur mais il n’agissait pas comme s’il était la star. Il jouait simplement. Comme un vétéran ».
Les choses ont un peu changé depuis que les deux joueurs sont arrivés en NBA. Nicolas Batum a rattrapé son retard sur son vieux rival, décrochant même un meilleur contrat. Et il a remporté tous les matches qu’il a disputé contre Danilo Gallinari.
« Wow. 6 victoires à 0 ? », répond l’Italien, surpris. « Leur équipe nationale est meilleure que la nôtre depuis des années. Donc quand on s’affronte en sélections, il gagne la plupart du temps. Mais 6-0 en NBA ? Je veux gagner le prochain match ».