Equipe de France : le malaise Noah

C’est hier que la nouvelle, que l’on attendait plus ou moins, est tombée : Joakim Noah ne portera pas le maillot Bleu à Londres pour les JO de cet été. Les réactions des divers commentateurs ont depuis afflué et l’opinion est sans détour : il y a clairement eu un problème !

Florilège des réactions et des pistes envisagées.

D’abord, la blessure de Jooks contractée le 5 mai dernier, si grave fut-elle (encore aurait-il fallu que l’on ait plus d’informations du camp Chicago), devrait déjà être soignée. C’est l’avis par exemple de Jacques Monclar qui n’a pas perdu sa verve pendant les vacances :

« Ils l’ont laissé partir en vacances blessé. Au bout d’un mois, ils lui ont demandé de ne pas aller se soigner en France. C’est se foutre de la gueule du monde. Il y avait le temps de le remette sur pied. »

Ensuite, il y a la proposition de l’Edf de le faire rapatrier pour accélérer le traitement, ce qui a notamment nourri les regrets exprimés hier par coach Collet. Le staff était prêt à monter une cellule spéciale pour le joueur comme en témoigne le DTN Jean-Pierre de Vincenzi sur les ondes de RMC:

« On lui a proposé à plusieurs reprises de venir se soigner à l’INSEP et de s’occuper de lui à 100%. Mais les Bulls ont insisté pour qu’il reste à Chicago. »

Arnaud Lecomte du journal L’Equipe est lui aussi dubitatif et ne cache pas que Joakim lui-même est parfois difficile à gérer. Un proche du groupe France qui a conservé l’anonymat va même jusqu’à balancer que l’attitude du pivot est bien négligente :

« Il est forfait mais il continue d’aller en boîte de nuit. »

La pression des Bulls, plus le comportement évasif pour ne pas dire laxiste de Noah, a rendu inévitable la décision du forfait. Encore un imbroglio qui entache l’histoire de l’EDF… et RMC évoque une dernière piste : des contrôles anti-dopage manqués.

Selon nos confrères, l’Agence française de lutte antidopage a averti la FFBB que son joueur avait déjà manqué deux contrôles et que le 3e serait suspensif. Il a fallu que son père, Yannick, le prévienne pour que « Jooks » sorte de sa tanière. C’est là qu’on a découvert qu’il n’avait rien fait pour sa cheville…