La saison des Lakers par Metta World Peace

Ron Artest c’est comme un film de Lars Von Trier, il ne peut jamais susciter l’indifférence. Lucide, touchant, intriguant, franc, affable et souriant, Metta a montré les meilleures facettes de sa complexe personnalité dans son interview de fin de saison, longue de 20 minutes.

On retiendra trois thèmes de confidences, on vous offre le « best of » de cet entretien intimiste.

A propos de Mike Brown

Ce n’est pas Mike qui défendait sur Kevin Durant, c’est moi. Ce n’est pas Mike qui a raté des trois points, c’est moi. Mike n’a pas commis des pertes de balles, ce sont nous les joueurs. Nous sommes responsables. Mike n’est pas arrivé hors de forme au camp d’entraînement. Enfin si… mais bon c’est différent (rire). Mike nous a mis dans les conditions pour gagner la série devant OKC, Si nous sommes éliminés, c’est de notre faute, pas la sienne.

Sur Kobe Bryant

Je ne parle pas pour moi mais certains joueurs ont eu tendance à trop regarder Kobe. Il faut que chacun ait plus confiance en ses qualités. Mitch a déjà construit des équipes qui ont gagné des titres, il sait ce qu’il fait, et chacun doit donc se dire que s’il est là, c’est qu’il peut apporter quelque chose. Nosu sommes tous là pour une raison, chaque gars est bon et il doit en être persuadé.

On joue avec un immense joueur, qui a gagné cinq titres. Il n’y a pas beaucoup de champions qui peuvent se vanter d’avoir gagné autant de titres. En débarquant ici, un nouveau joueur va regarder Kobe comme un des plus grands de l’histoire et forcément ça impressionne. Surtout les jeunes. Moi ça fait trois ans que je joue avec lui, j’ai compris que je devais apporter mon écot. L’an prochain, les jeunes l’auront mieux compris.

Son avenir aux Lakers

Cette franchise a fait beaucoup pour moi, je suis bien ici, j’aime ce club. Mais au final c’est l’intérêt des Lakers qui prime, si je ne suis plus là que mais ça rend l’équipe plus forte je ne serai pas triste ou aigri car cette franchise a tellement fait pour moi J’ai gagné un titre ici, j’en avais toujours rêvé et j’aime la ville. Je souhaite rester mais depuis que je suis là, je ne parle que des progrès de l’équipe, il n’y a que ça qui m’intéresse. Donc si ça doit se faire sans moi je l’accepte.