Les Wizards n’y arrivent pas…

Il y a du mieux à Washington, et la venue de Nene Hilario (16 pts, 13 rbds) a clairement fait évoluer l’équipe dans le bon sens. Sauf qu’il faudra encore attendre un peu pour que cela se traduise par des victoires…

Cette nuit, les coéquipiers de Kevin Séraphin s’inclinent pour la 5ème fois d’affilée. Certes, c’était à Indiana, et ça paraît logique. Sauf qu’ils avaient les moyens de créer la surprise.

On retrouve les deux équipes à 5 minutes de la fin du match. 80-80. Les Pacers sont poussifs, et les Wizards opportunistes grâce au tandem Martin-Séraphin. L’entente Séraphin-Nene est d’ailleurs très intéressante, et les deux intérieurs se trouvent parfaitement.

Derrière un temps-mort, Randy Wittman sort Martin, puis Séraphin (8 pts, 4 rbds, 3 cts), et Indiana fait un mini-break : 87-82 grâce essentiellement à Roy Hibbert.

Il reste 3 minutes à jouer. Jordan Crawford perd un ballon, mais il se rattrape avec un 3-points (87-85). S’en suit un festival de balles perdues, et de shoots ratés. Les Pacers jouent petit bras, et Washington n’en profite pas.

En fait, Indiana n’a pas grand chose à faire : simplement profiter des erreurs adverses. Et avec John Wall, c’est facile. Retour en zone, balle perdue bêtement… et c’est finalement aux lancers-francs que les Pacers vont s’imposer. 93-89. Dans les trois dernières minutes, les Pacers n’auront inscrit que des lancers…

« Il faut jouer simple, martèle Randy Wittman. Cela peut paraître trivial ou simpliste, mais c’est en jouant le plus simple possible qu’on a le plus de chances de marquer. Sinon, on se donne moins de chances de réussir. »

Un message qui s’adresse à John Wall (13 pts, 2 pds, 5 bps), encore décevant dans le money time…

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