NBA 2K10 : le grand test

C’est le 9 octobre que NBA 2K10 est sorti en France, trois jours après les Etats-Unis.

Lors de la soirée de présentation organisée par 2K GAMES, nous avons pu tester en avant-première le jeu NBA 2K10, notamment au travers de matchs contre les représentants de la FrenchNBA.

Puis, de retour au salon, une journée complète à jouer sur la Xbox 360.

Au final, deux adjectifs à retenir pour le jeu : complet et réaliste.

Animations

Comme les versions précédentes de NBA 2K, les animations restent un des atouts majeurs de la saga. Nous retrouvons ainsi des mouvements de tir et autres dribbles reflétant parfaitement ce que nous sommes habitués à voir sur nos écrans de TV. Chaque joueur possédant bien sur son propre style et les «moves» qui le caractérisent. Encore une fois les possibilités sont énormes et tout est très bien réalisé.

Là où cet opus va plus loin que la version 9, c’est en incorporant une multitude d’animations annexes élevant encore une fois le degré de réalisme du jeu. On peut citer par exemple les animations de remise en jeu, où le joueur place seulement un pied derrière la ligne de fond pour faire une relance rapide. Les animations pour les rebonds et les pivot qui prennent parfois la balle à une main ; ou encore les dérapages des joueurs en fin de course.

Ambiance

Il y a une réelle amélioration sur cet aspect. Les salles possèdent dorénavant une réelle «âme» grâce aux chants respectifs des supporters et aux annonces du speaker pour chaque ville/équipe. Le public est beaucoup plus présent et cela ce ressent, on entend même parfois les supporters assis près des commentateurs parler/crier.

De même, le spectacle est au rendez vous avec une (courte) présentation des cinq de départ en son et lumière et les fameuses animations de «pre-game». Les commentaires quand à eux (uniquement disponibles en anglais) remplissent encore parfaitement leur rôle même si l’on peut remarquer que certaines phrases n’ont pas été mises a jour depuis 2K9. On peut toutefois apprécier une bande son (pour une fois) plutôt réussie avec des artistes connus et surtout l’indispensable «Amazing» de Kanye West.

Interface

Nouvelle version, nouvelle interface. Elle a été entièrement revisitée et elle parait plus simple, plus minimaliste et gagne finalement en efficacité. Cela se voit notamment en match pour l’affichage des cinq de départ et des remplacements.

Malheureusement cela n’est pas valable pour l’ensemble du jeu. En effet les menus, bien que très esthétiques, restent confus avec des tonnes de sous-menu. Accompagné d’une prise en main un peu déroutante. En effet, le curseur revient toujours sur le menu central vous obligeant à rester appuyer sur la direction du menu choisi, demandant ainsi un petit temps d’adaptation.

Gameplay

Ce nouvel opus se veut beaucoup plus réaliste et cela se ressent dès le premier quart temps du premier match joué. Premièrement le tempo du jeu a été revu à la baisse et le jeu parait moins rapide/agressif. Le reflex est alors d’appuyer sur le turbo pour faire courir son joueur mais attention la gestion de la fatigue a été elle aussi revue. Ainsi il est rare qu’un joueur puisse faire deux quart temps de suite. On peut notamment remarquer l’ajout d’une jauge «d’énergie» située en dessous du joueur sélectionné qui baisse lorsque vous le faite courir. Encore une fois attention, cette jauge se vide vite et si vous abuser du turbo votre joueur se fatiguera beaucoup plus vite vous obligeant à effectuer des changements.

Deuxièmement, il est clairement plus dur de défendre. Ainsi impossible d’effectuer plusieurs sauts à la suite pour tenter de contrer à tout va. Une erreur de timing, un saut trop tôt ou trop tard et vous devrez regarder le ballon passer au dessus de la tête de votre défenseur. Le système de «ciblage» défensif est quand à lui à utiliser avec précaution car une tentative d’interception ou de steal ratée vous sera fatale.

En contrepartie d’une défense difficile a maîtriser, certains contrôles vous faciliteront la vie. Comme par exemple les contrôles stratégiques qui vous permettent de mettre en place de véritables systèmes pour chaque poste. Le tout accompagné d’un affichage au sol vous indiquant ou vous devez placer votre joueur ou encore à quel joueur faire une passe et à quel moment. Enfin, sachez que les alley-oop sont maintenant très simples à réaliser de même que les «putback dunk» (ou claquettes) qui s’enclenchent pratiquement automatiquement lorsque votre joueur le peut.

Mode de jeux

NBA 2K10 reprend bien sûr les modes de jeu de la version précédente comme les différents concours (dunk, défi rookie, 3-pts) ou le mode street. La grosse nouveauté c’est le mode «Mon joueur» qui est en fait le mode «Draft Combine», que nous vous avions présenté, mais incorporé au jeu complet. Il vous permet donc de créer un joueur de la tête au pied et de le faire progresser au travers d’ateliers par exemple. Ceci afin d’obtenir des points et améliorer ses statistiques, pour au final se faire recruter par une équipe de la NBA.

Autre nouveauté la section «NBA Today» vous permettant de voir les résultats de la nuit et les meilleures performances. Et si un match présente un affrontement intéressant à vos yeux vous pouvez choisir de le rejouer.

Nous n’avons malheureusement pas pu tester les modes et fonctions en ligne mais nous reviendrons dessus lors d’un prochain article.

Conclusion

Ce nouvel opus tant attendu, répond en partie aux attentes avec un réalisme toujours plus poussé et un gameplay efficace. Les graphismes sont un niveau au dessus du 2K9 avec notamment un gros travail au niveau des visages. Les ralentis sont toujours aussi bien réalisés bien que moins spectaculaires/puissants que ceux de son prédécesseur.

Cependant il est décevant de voir son plaisir et les matchs gâchés par des ralentissements aléatoires lors d’actions dans la raquette. Un problème a priori davantage présent sur Xbox 360 que sur PS3 et qui fait déjà l’affaire d’un patch en cours de développement par 2K Games. Patience donc.