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Interview Kevin Séraphin : « J’ai été très impressionné par Paul Pierce »

seraphinLes Washington Wizards arrivent au training camp avec de grandes ambitions. Derrière le duo composé par John Wall et Bradley Beal, la franchise de la capitale veut viser haut et compte bien faire encore mieux que l’an dernier. Kevin Séraphin aborde sa cinquième saison avec les Wizards et est prêt pour une nouvelle campagne NBA. Nous l’avons rencontré lors du « Media Day » au Verizon Center.

Bonjour Kevin, vous commencez aujourd »hui avec ce « Media Day » votre cinquième saison en NBA. Pouvez-vous nous dire quelques mots sur votre intersaison avec notamment votre forfait pour la Coupe du Monde ?

Pour commencer, je tiens tout d’abord à féliciter l’équipe de France pour son fabuleux parcours en Espagne. Une médaille de bronze, ce n’est par rien. C’est un honneur de monter sur un podium mondial. Après, c’est sûr que j’ai été très déçu de ne pas pouvoir rejoindre le groupe. Je comptais vraiment y aller… Patrick (Beesley) et Vincent (Collet) m’ont appelé une semaine avant et je leur ai confirmé que j’étais partant. Mais en raison de mes problèmes au genou, qui était encore enflé, les Wizards m’ont dit que ce n’était pas possible que j’aille jouer en équipe de France. J’ai voulu prendre un deuxième avis médical et je suis allé à la Cleveland Clinic, qui est l’établissement de référence à ce niveau, et ils m’ont eux aussi dit que je n’étais prêt pour reprendre à 100%. J’ai malheureusement été contraint de déclarer forfait et c’était une vraie déception.

Malgré votre forfait, avez-vous pu suivre les matchs des Bleus ?

J’ai suivi toute la compétition. Franchement, le match contre l’Espagne était juste énorme. Rudy (Gobert) a été phénoménal, Thomas (Heurtel) a été « clutch » sur la fin… Ils ont tous été énormes. J’ai été vraiment impressionné par leur niveau de jeu, notamment en défense. Je n’en croyais pas mes yeux tellement le match était parfait.

« Je suis désormais à 100% »

Après cet exploit, attendiez-vous une finale France – Etats-Unis avec impatience ?

Je me suis dit qu’après l’Espagne, avec la confiance emmagasinée, ils allaient dominer la Serbie en demi-finale, et avec la même intensité défensive pendant 40 minutes, il auraient une chance face aux USA. Mais la Serbie a vraiment bien géré son match et quand j’ai vu leur intérieur (Miroslav Raduljica) enchainer les paniers, j’ai compris que ça allait être difficile… Mais le bronze reste une performance exceptionnelle.

Et la suite de votre été ?

Donc je n’ai pas pu rejoindre les Bleus et je suis allé à Cleveland à la place en juillet où j’ai beaucoup travaillé et effectué ma rééducation. Je suis rentré à Washington début août où j’ai repris le basket et continué ma remise en forme et je suis désormais à 100%. J’ai perdu dix kilos pendant l’été. Je sais qu’Alexis (Ajinça) en a pris neuf, mois j’ai fait l’inverse.

Pourquoi cette perte de poids ? Envie de copier LeBron James ou Carmelo Anthony ?

Il le fallait pour soulager mes genoux. Après mon opération, je suis monté à 133 kg et c’était une nécessité pour éviter de futurs problèmes. Là, je suis descendu à 123 kg. Si je n’avais rien fait, j’allais me reblessé, c’est une certitude médicale.

Avez-vous travaillé des aspects particuliers de votre jeu ?

Les passes. On a un coach spécialisé à ce niveau et on a fait du très bon travail. Mais j’ai aussi travaillé le rebond, la coordination, le jeu offensif, le shoot… J’ai beaucoup appris dans ces quelques mois.

« Là on a Paul Pierce, on a entendu parler de Ray Allen… »

Les Wizards affichent de grandes ambitions cette saison après la belle campagne de playoffs au printemps. Paul Pierce, futur membre du Hall of Fame, est arrivé dans l’équipe. Que représente sa venue pour vous et pour le groupe ? 

C’est énorme. Son leadership, la façon dont il aborde la saison… Rien que la semaine dernière, il nous a parlé et a motivé tout le monde en parlant du Verizon Center où nous avons trop perdu l’an dernier. Il nous a dit que c’était chez nous ici et qu’il fallait défendre notre territoire. Il nous a donné des conseils défensifs. Si on veut aller loin, il faut avoir faim et il sait comment gérer toutes ses étapes au cours d’une saison. J’ai été très impressionné par lui.

Le fait de voir un joueur du calibre de Paul Pierce accepter de porter le maillot des Wizards vous donne-t-il un surcroît de motivation ?

Ça prouve que l’on a gagné le respect au sein de la ligue. Qu’un joueur comme lui veuille rejoindre les Wizards… Ce n’était pas le cas il y a quatre ans. On a franchi un palier l’an dernier, il nous reste encore du travail pour monter encore plus haut. Mais c’est super de voir que des grands joueurs veulent venir ici, alors qu’il y a encore peu de temps, personne ne voulait jouer aux Wizards. Là on a Paul Pierce, on a entendu parler de Ray Allen… C’est un nouveau cap de passé.

L’effectif de l’équipe a également été renforcé dans la raquette avec les arrivées de Kris Humphries et DeJuan Blair, les prolongations de Marcin Gortat et Drew Gooden. Y a-t-il de la place pour vous dans la rotation ?

On va commencer le training camp et on verra comment les choses vont se passer. C’est vrai qu’on est beaucoup. On est six intérieurs et les places seront chères. Honnêtement, je pense que j’ai mes chances. Maintenant c’est à moi de montrer ce que je peux faire et convaincre le coach de me donner ma place.

Les deux semaines qui arrivent seront-elles déjà décisives ?

C’est clair. Et là j’ai faim…

« On est en NBA, il y a de la concurrence partout »

Comment avez-vous vécu la fin de la saison dernière où vous étiez sortis de la rotation ?

Ce n’est pas facile à vivre. La saison a été globalement difficile pour moi même si j’étais toujours derrière les gars. J’étais content de nous voir gagner mais c’est le sport, c’est comme ça. On est en NBA, il y a de la concurrence partout. C’est une réalité et il n’y a pas d’autre choix que de vivre avec cela. Que je joue ici ou là, il y aura toujours les meilleurs joueurs du monde. C’est ce qui fait la force de cette ligue, maintenant il faut savoir montrer que l’on peut rivaliser avec tout le monde.

Le paysage de la NBA a beaucoup changé cet été. Où situez-vous les Wizards au sein de la hiérarchie ?

Il y a en effet eu beaucoup de changement pendant l’intersaison mais je nous vois en 3e place de la Conférence Est, derrière Cleveland et Chicago. Je pense qu’on peut viser très haut cette saison. Chicago, on les a battu en playoffs, Indiana n’est plus là. On peut aller loin.

2015 : l’Eurobasket en France. Est-ce un objectif majeur pour vous ?

À 100%. Beaucoup de gens ne savent pas que je voulais à tout prix venir en équpe de France cet été et que j’ai malheureusement dû renoncer. Je ne choisis pas mes tournois. Beaucoup de joueurs ont aussi manqué l’un ou l’autre tournoi. Mais comme cette année, on est parfois contraint d’écouter son équipe. En NBA, on ne rigole pas et je n’ai pas pu jouer la Coupe du Monde. Mais je veux être là l’an prochain. Je me tiens à la disposition du groupe France. Les places seront chères et je veux déjà être là pour la préparation. Je me donnerai à fond, comme toujours, quand je suis en équipe de France.

Propos recueillis à Washington

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