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Tim Hardaway, le Bug de l’an 2000 (suite et fin)

Le killer crossover de Tim Hardaway a fait rêver des milliers de fans de basket à travers le monde. Et jusqu’aux meilleurs point guards de la Ligue.

Pendant une décennie, « Tim Bug » a dynamité les défenses NBA avec un mélange inouï de puissance, de vitesse et d’explosivité.

Dommage que le meneur emblématique des Warriors et du Heat, champion olympique en 2000 à Sydney, ait terni ce souvenir étincelant avec les déclarations les plus crasses à l’occasion du coming-out de John Amaechi…

Lire la première partie

Délesté de 7 kg, le meneur à la fine moustache ressuscite en Floride (17.2 pts, 10 pds). Le fameux coup de pub à la Pat Riley, réitéré avec le Shaq en 2004 et la paire Bosh-James en 2010 ? Il y a un peu de ça. Le pari était quand même osé. Le choc des cultures est total. Chez les Warriors, Don Nelson donnait carte blanche à sa petite merveille offensive. A Miami, Hardaway doit se plier à une discipline quasi-militaire et s’investir en défense.

« J’avais besoin d’un leader », explique Pat Riley. « Tim est l’un des meilleurs meneurs en NBA. Nous avons l’un et l’autre saisi cette opportunité. »

Sous les palmiers, « Tim Bug » revit.

« Je n’ai plus envie de parler de Golden State mais ils ont menti. Je ne jouais plus. J’ai mis les bouchées doubles pour m’imposer au Heat. Ça m’a pris deux semaines… Pourtant, on disait que je ne m’adapterais jamais aux schémas de Pat. »

Une genouillère noire témoigne des épreuves traversées. Mais le cœur est intact. Une demi-saison pour se roder et voilà le n°10 sur les bases de ses plus belles années. Ses 19 passes le 19 avril contre Milwaukee établissent un record de franchise.

Les coéquipiers d’Alonzo Mourning bouclent l’exercice avec un bilan positif (42-40) et voient débouler la meilleure équipe de l’histoire au 1er tour des playoffs. Pas de miracle : les Bulls se qualifient aisément (3-0). Sur la série, l’ancien Warrior tourne à 17.7 points. Preuve que cette blessure au genou n’est plus qu’un vilain souvenir, il en plante 30 dans le Game 1, dont 20 dans le seul deuxième quart-temps.

Pat Riley avance astucieusement ses pions. En février 1997, Jamal Mashburn vient consolider un collectif qui donne déjà sa pleine mesure avec Tim Hardaway, Alonzo Mourning, Voshon Lenard, Dan Majerle (limité à 36 matches), Isaac Austin et P.J. Brown. Meilleur marqueur du Heat (20.3 pts, 8.6 pds), « Tim Bug » s’invite tout simplement dans le meilleur cinq de la Ligue aux côtés de Michael Jordan, Grant Hill, Karl Malone et Hakeem Olajuwon. Ses 203 paniers à 3 points sont le quatrième meilleur total de NBA.

« Le jeu de la Conférence Est me convient mieux. C’est mon jeu. Je veux toujours remporter le titre et je suis persuadé au plus profond de moi que nous y parviendrons dans les trois années qui viennent. »

Candidat au titre de MVP 1997

Au moment où il formule ces mots, Tim a regagné son statut d’étoile (4e convocation à Cleveland, 10 pts). Il se mêle même à la lutte pour le titre de MVP, ayant mené Miami à son meilleur total de victoires (61).

« Qui le mérite plus que lui ? Michael Jordan ? Karl Malone ? Les Bulls n’ont rien fait de plus que l’an dernier et le Jazz demeure le même. Tim est dans la course », insiste Pat Riley.

Pourtant, lorsque Miami scruta le marché des transferts 1996, d’autres options furent explorées. Gary Payton, finaliste malheureux avec Seattle, Chris Childs et Robert Pack furent approchés. Pour Hardaway, cela aurait pu très mal finir. Style descente en CBA ou séjour en Europe. Mais il demeura en Floride.

« Le fait que la direction contacte ces gars ne m’a pas affecté. C’est le business », assurait-il poliment. Avant de savourer sa revanche : « J’ai résigné pour moins qu’eux (ndlr : Pack et Childs) ailleurs avec une clause qui m’assure des bonus suivant mes stats. J’avais envie de montrer aux dirigeants de Miami qu’ils avaient fait une erreur en explorant une autre voie. »

Timmy est devenu patient. Au fil des semaines passées à l’infirmerie, il s’est forgé un mental en acier trempé. Plus fort encore, il a progressé dans tous les domaines et spécialement en défense. Pas franchement son point fort jusque-là. Peu à peu, il s’est mué en un véritable all around player.

A 30 ans, il est au top. En témoignent ses stats en l’absence d’Alonzo Mourning : 45 points à Washington, 9 rebonds face à Seattle, 16 passes face à Detroit, 6 interceptions contre Indiana. Huit victoires au total en douze matches.

« Je veux garder ma rapidité et redevenir le joueur que j’étais. Je progresse en défense et j’améliore mon rendement aux shoots. Pat Riley est un coach qui met ton corps et ta tête en phase avec le basket. Attaque, défense… Tu es sans cesse en mouvement. »

Le staff est conquis, Riley ravi.

« C’est le Magic Johnson des joueurs de 1,80 m. Il shoote, il passe, il organise et c’est un leader. »

« Offensivement, il est toujours aussi fort. Défensivement, je ne l’ai jamais vu aussi bon que cette saison », affirme Mike Fratello.

« Il sent le jeu. Il est le meilleur meneur de petite taille en NBA », surenchérit Isiah Thomas.

Ignorant cette pluie d’éloges qui s’abat sur elle comme une rafale d’insecticide, la petite punaise poursuit son festin. Tim se nourrit de la sève du jeu.

« Je me connais. Je sais d’où je viens, je sais par où je suis passé. Je n’ai plus rien à prouver à qui que ce soit. »

Dans la vie, ce n’est pas un homme aussi pressé. Papa de deux enfants, Tim Jr et Nia, nés de son union avec Yolanda, il aime passer du temps en famille, aller au cinéma, jouer au tennis.

« J’ai un rythme de vie plutôt lent. J’aime prendre mon temps, seul ou avec mes proches. Je vais souvent au ciné et dans les restos italiens dont je raffole. J’aime aussi voyager mais dans l’ensemble, ma vie est calme. Mes potes en NBA, ce sont tous les gars de Chicago, notamment Nick Anderson avec lequel j’ai grandi dans les matches de rue. Kevin Garnett, Michael Finley… Il y en a beaucoup. A chaque fois, ça me rappelle le lycée. »

Sur le talon de ses baskets, il a fait inscrire « MEE » en souvenir de sa grand-mère Minny E. Eubanks, décédée durant l’été 1990.

« Elle m’a tout appris sur la vie, sur moi-même et sur les autres. Elle m’a appris le respect et les bonnes manières. Elle était aussi ma confidente. C’est ma façon de lui rendre hommage. »

Le seul patron à Chicago, c’est Mike

N°2 à l’Est, Miami sort difficilement le Magic, pourtant orphelin de Shaquille O’Neal (3-2), avant d’éliminer New York dans des conditions rocambolesques. Les Knicks mènent 3-1 quand une bagarre éclate. La NBA sanctionne durement l’équipe de Jeff Van Gundy qui perd les trois manches suivantes.

Dans le Game 7, le point guard floridien établit son record en playoffs (38 pts dont 18 dans le troisième quart-temps).

« Le meilleur moment de ma carrière. »

Parmi les adversaires qu’il aime affronter, Hardaway cite Gary Payton, John Stockton, Terrell Brandon, Damon Stoudamire et Michael Jordan. Parmi les meilleurs défenseurs, Kevin Johnson, Terry Porter, Isiah Thomas, Michael Adams et Mark Price. Parmi les plus coriaces, Rod Strickland et « MJ ». Cela se vérifie en finale de Conférence : mené 3-0 et battu sèchement par Chicago (4-1), le Heat mesure l’écart qui sépare un contender d’un champion sûr de sa force.

L’exercice 1997-98 est chaotique avec seulement trois joueurs à 81 matches. Mourning en dispute 58, Mashburn 48. Le n°10 est convoqué une cinquième et dernière fois pour le Match des Etoiles (8 pts, 6 pds à New York). Il est retenu dans le deuxième cinq NBA. Et tombe de haut, comme tous ses coéquipiers, au premier tour des playoffs. Troisième de la division Atlantic, New York prend sa revanche et se paie le champion de la poule en s’imposant 98-81 à l’AmericanAirlines Arena dans le Game 5.

Un an plus tard, au sortir du lock-out, c’est un shoot « Ave Maria » d’Allan Houston qui expédie le Heat en vacances, toujours chez lui et toujours dans le Match 5. Circonstances aggravantes : New York avait le 8e bilan à l’Est et Miami le premier (33-17). Après Chicago, Pat Riley se découvre une deuxième bête noire.

Les stats de « Tim Bug », elles, commencent à piquer du nez (17.4 pts, 7.3 pds). Deuxième meilleur shooteur à 3 points de la Ligue, il devient le meilleur passeur de l’histoire du Heat le 22 avril face à Orlando. Suffisant pour conserver sa place dans le deuxième cinq All-NBA. Mais à 33 ans, le temps est désormais compté. Sa production déclinera inexorablement.

Durant ses vacances, Hardaway subit une arthroscopie et s’attache les services d’un entraîneur particulier. Il arrive dans la dernière année de son contrat de 4 ans (16 M$) et vise le gros lot l’été suivant : 68 patates. Toujours diminué au genou et au pied, il passera sept semaines sur la touche et loupera un total de 30 matches en 1999-2000. Année conclue par une troisième claque contre les Knicks en demi-finales de Conférence (défaite 83-82 at home dans le Game 7).

Les Jeux Olympiques de Sydney permettent à Tim de se changer les idées. L’ex-roi du crossover revêt le maillot de la sélection américaine pour défendre le titre acquis en 1996 à Atlanta. Il était déjа sur le pont pour le tournoi de qualification l’été précédent. Et sans le lock-out de 1998, il aurait pris part au Mondial en Grèce.

Avec Jason Kidd et Gary Payton dans le roster, « Bug » n’a pas à s’employer outre mesure en Australie (5.5 pts, 38.5%). Mais la courte victoire sur la Lituanie en demi-finales (85-83) a créé un début de panique dans le groupe de Rudy Tomjanovich.

« S’il fallait retenir un ou deux moments de grande émotion (au sujet des J.O.), je dirais l’exploit de Vince Carter (sur Fred Weis) et les instants qui ont précédé la Finale contre les Etats-Unis, dans le couloir menant au terrain, où l’on a tous pris conscience que l’on jouait face à Rudy Tomjanovich, Larry Brown et leurs stars, qui n’étaient pas aussi confiants que ça », écrit Alain Weisz, entraîneur adjoint des Bleus à l’époque, dans « Passion basket, mémoire d’un coach » (éditions Ramsay).

« Leur excitation était étonnante. Ils avaient peur et tentaient de le cacher. J’avais sympathisé avec Tim Hardaway, un intime de Keith Jennings, un type calme, posé, réservé, poli. Et le voir dans cet état-là, à quelques minutes d’une finale, m’avait paru ahurissant. Les Américains ne connaissaient ni l’équipe lituanienne, ni la française. Ils étaient passés très près de la catastrophe en demi-finale contre les Baltes et ils étaient en proie au doute, ce qui est bien un comble pour des joueurs de NBA. »

Après le crossover, le moniteur balancé sur le parquet

Le titre olympique est quand même au bout du couloir, au terme d’une victoire de 10 points face à la France. Pas le titre NBA. Un sweep contre Charlotte au premier tour des playoffs 2001 sonne la fin de la récré. La vérité, c’est que les rapports entre Hardaway et Riley sont devenus tendus. Et puis la punaise du Heat avance péniblement une fois le printemps venu. Cela dure depuis 2-3 ans. En 1999, il avait shooté а 26.8% et perdu 3.6 ballons en moyenne dans la série face aux Knicks.

« Nous avons manqué de clairvoyance au sujet de son état de santé », admettra Pat Riley. « Les pépins arrivaient toujours tard. En mars ou en avril, subitement, il se mettait à ressentir des douleurs. On devait le dispenser d’entraînement. Pendant trois saisons, il n’a pas été bien. »

Les 15 points et 6.3 passes de Tim en 2000-01 ne pèsent pas lourd. Il est cédé aux Mavericks le 22 août contre un malheureux deuxième tour de draft. Puis expédié à Denver en février 2002 dans le trade qui envoie Tariq Abdul-Wahad à Dallas. Pas de playoffs et une année terminée sous la barre des 10 points. A son « crédit » aussi, deux matches de suspension et une amende de 10 000 $ pour avoir jeté un moniteur de télé sur le parquet.

Le 23 mars 2002, le Sonic Randy Livingston lui casse le pied gauche. Tim semble avoir disputé son dernier match NBA. Les Nuggets le coupent en juin, rachetant ses deux dernières années de contrat pour 7,9 M$. Son agent ne parvient pas à lui trouver un point de chute. Alors, Hardaway fait une pige comme consultant sur ESPN. Mais très vite, le démon du jeu le rattrape. En mars 2003, les Pacers l’engagent afin de pallier les défections de Jamaal Tinsley (décès de sa mère), Erick Strickland et Jamison Brewer (blessés).

A 36 ans, Tim a de beaux restes. Il le prouve dans une victoire 140-89 face aux Bulls (14 pts, 7 pds, 4 paniers primés en 21 mn). Pat Riley regrette de ne pas avoir pensé à lui. Au premier tour des playoffs, Indiana pousse Boston jusqu’à un Game 7. Hardaway, qui porte désormais le n°14, participe activement au gain du cinquième avec 13 points et 6 caviars. Ce sera son dernier fait d’armes.

Et puis le 14 février 2007, c’est le drame… Depuis toujours, Tim est décrit comme un homme de cœur. Un coéquipier un peu difficile, souvent en bisbille avec ses coaches et ses coéquipiers, mais un homme généreux. Il a versé 20 $ à chaque passe réussie à l’American Cancer Society pour la lutte contre le cancer. Une façon de rendre hommage à son coach de lycée, Bob Walters, qui perdit son combat en 1987.

Il a été porte-parole de la lutte anti-drogue. Il organise des camps d’été à Chicago et El Paso pour les jeunes. Paye des tournées dans les parcs d’attraction pour les enfants. Crée une fondation qui vient en aide aux gamins défavorisés dans l’Illinois.

« Je veux faire comprendre aux jeunes qu’ils vont gâcher leur vie en traînant dans la rue. Je me rends dans les écoles pour les mettre en garde et leur montrer la voie à suivre. »

De l’homme de cœur à l’homophobe

Alors, que se passe-t-il le jour de la Saint-Valentin ? Invité à commenter le coming-out de l’Anglais John Amaechi dans son autobiographie « Man in the Middle » (lire « John Amaechi, une vérité qui dérange »), Hardaway dévoile, sur une radio de Miami, un pan de sa personnalité nettement moins sympathique. Il explique qu’il aurait pris ses distances avec un joueur homosexuel. Qu’il n’en aurait pas voulu au locker room ni dans son équipe. Et détaille :

« Eh bien, je déteste les homosexuels. Je le dis clairement. Je n’aime pas les gays et je n’aime pas être avec eux. Je suis homophobe. Je n’aime pas ça. Ça ne devrait pas exister dans le monde ou aux Etats-Unis. Si j’avais eu un coéquipier homosexuel dans mon équipe, j’aurais tenté de le faire virer. »

Hardaway comprend très vite l’étendue des dégâts puisqu’il accorde une autre interview le même jour pour présenter ses excuses. Réitérées dans un communiqué publié le lendemain par son agent. Mais le mal est fait. Son image est durablement écornée.

David Stern invite l’indélicat à annuler son déplacement à Las Vegas pour le All-Star week-end. Son employeur le licencie. Hardaway occupait un poste de conseiller dans une équipe CBA, les Indiana Alley Cats. Trinity Sports, propriétaire de l’équipe, casse son contrat tandis que la CBA publie un communiqué pour condamner les propos du champion olympique de Sydney.

Commentaire embarrassé de Pat Riley sur son ancien joueur :

« C’est quelque chose que nous ne tolèrerions pas dans notre organisation. Oui, j’ai été choqué par quelques-uns des mots qu’il a employés. C’est un sujet délicat à évoquer quand on n’y réfléchit pas longuement au préalable. Mais je sais que Tim est un bon gars et je suis sûr qu’à cette heure, il aimerait pouvoir effacer chaque mot qu’il a prononcé. J’espère qu’il ne sera pas jugé pour avoir vomi ces mots-là. Ce type de propos ne peut quand même pas être toléré. »

Si les déclarations de « Tim Bug » sont nauséabondes au possible, il ne faut pas se voiler la face : Hardaway a dit tout haut ce que beaucoup pensaient tout bas. Combien de sportifs pros sont prêts à accepter la présence d’un homosexuel déclaré dans le vestiaire ? Il faut être un « nice guy » et s’appeler Steve Nash ou Grant Hill pour encourager un changement des mœurs. On imagine que beaucoup d’autres ironisent en leur for intérieur.

Cette hostilité latente envers les sportifs homosexuels excuse-t-elle la saillie verbale d’Hardaway ? Evidemment, non. Et rien de ce qu’il fera ne l’effacera. Tache indélébile dans le portrait d’un homme loué jusque-là pour sa générosité et le degré d’excellence atteint dans sa discipline.

« C’est la plus grosse boulette de ma vie », reconnaît-il en septembre 2007. « Je n’ai pas idée du nombre de gens que j’ai blessés. Beaucoup de gens. Je vais faire tout ce que je peux pour corriger ça. C’est tout ce que je peux faire. »

Il passe du temps auprès du Trevor Project, une association œuvrant pour la prévention des suicides parmi les jeunes homosexuels et transexuels. A South Beach, il multiplie les apparitions au Yes Institute, un collectif luttant lui aussi pour la prévention des suicides parmi les ados.

« J’étais angoissé », expliqua-t-il après sa première visite. « Je ne savais pas comment ils allaient réagir vis-à-vis de moi. Mais ils ont m’accueilli les bras ouverts. Cela a ôté beaucoup de ma nervosité. »

Hardaway sympathise avec le staff. Des photos angéliques fleurissent sur le Net. Réhabilitation bon marché. Mais c’est un premier pas vers la tolérance et l’ouverture d’esprit.

« Nous avons été surpris de la relation que nous avons eue avec Tim », explique la directrice du Yes Institute. « Ses déclarations maladroites mais honnêtes lui ont permis de trouver sa voie. Ce qu’il a appris ne concerne pas seulement les autres mais également lui-même. »

« Nous apprécions les efforts de Tim en matière d’éducation et de promotion du dialogue », ajouta David Stern qui l’avait rencontré une semaine après le All-Star week-end de Las Vegas.

Aujourd’hui âgé de 19 ans, Tim Hardaway Jr joue arrière à Michigan avec le même numéro que papa. « Tim Bug » réside toujours à Miami. Il y a cinq ans, il fut joueur, entraîneur et co-actionnaire des Florida Pit Bulls (ABA), en caressant l’espoir de recevoir un coup de fil de Pat Riley… Les Pit Bulls terminèrent premiers de leur poule (19-8) mais renoncèrent à disputer les playoffs. La NBDL refusa que Florida devienne l’équipe affilée au Heat. Elle intégra la CBA, prit le nom de Miami Majesty mais déménagea à Pikeville (Kentucky) et participa au championnat sous le nom East Kentucky Miners.

Tim Hardaway est aujourd’hui classé 13e NBA pour le nombre de tirs à 3 points réussis (1 542), 13e pour le nombre de passes (7 095) et 42e pour le nombre d’interceptions (1 428). Dwyane Wade l’a dépassé comme meilleur passeur de l’histoire du Heat en janvier 2010. Son maillot a été retiré en octobre 2009.

Stats

13 ans

867 matches (770 fois starter)

17.7 pts, 3.3 rbds, 8.2 pds, 1.6 int, 0.1 ct

43.1% aux tirs, 35.5% à 3 pts, 78.2% aux lancers francs

 

Palmarès

All-Star : 1991, 92, 93, 97, 98

All-NBA First team : 1997

All-NBA Second team : 1992, 98, 99

All-NBA Third team : 1993

NBA All-Rookie First team : 1990

Champion olympique : 2000

 

Records

45 points à Washington le 7.3.97

11 rebonds (deux fois)

22 passes contre Orlando le 16.12.94

8 interceptions (deux fois)

3 contres (deux fois)

 

Gains

46,6 millions de dollars

 

Vidéos

Mix

Highlights

 

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