[Previews] Qui sera le Rookie of The Year ?

Après avoir présenté les trente franchises, et pronostiqué une finale entre les Warriors et les Celtics, on s’attaque aujourd’hui aux trophées individuels. On commence par le meilleur rookie de l’année avec une cuvée qui s’annonce de qualité avec plusieurs joueurs qui auront d’entrée des rôles majeurs dans leurs équipes respectives. La rédaction a donc voté, et si aucun rookie ne fait l’unanimité, un se détache, et c’est le plus connu en Europe : Luka Doncic.

1- Luka Doncic (Mavericks)

Sélectionné par les Hawks puis transféré aux Mavericks, le Slovène a une double pression sur les épaules. Il doit d’abord prouver que le meilleur joueur d’Europe peut s’imposer immédiatement en NBA, et ce même s’il n’a que 19 ans.

Ensuite, c’est à lui que Mark Cuban a confié l’avenir de sa franchise, et donc la reprise du flambeau de Dirk Nowitzki. Même si les Mavs ont déjà annoncé qu’ils seront patients avec leur joyau, on verra rapidement si la pression n’est pas trop forte sur ses épaules. Sur ce qu’on a vu en présaison, son culot est intact, et la seule interrogation concerne sa capacité à endurer une saison de 82 matches. Pour le reste, il semble déjà « NBA Ready ».

Présaison : 15 points, 5 rebonds, 3.5 passes

2- DeAndre Ayton (Suns)

Les Suns ont déçu en présaison au point de provoquer la première colère de leur coach. Le grand patron s’est même séparé de son GM, et c’est donc dans une ambiance mouvementée que DeAndre Ayton va débuter en NBA. Comme Luka Doncic, il a déjà rassuré sur son adaptation au jeu NBA. Il est puissant, agressif et on comprend pourquoi Phoenix en a fait le premier choix de la Draft. La vraie question, c’est de savoir s’il est capable d’aider son équipe à franchir un cap et à se rapprocher des playoffs.

Présaison : 18.2 points, 9.8 rebonds, 2 contres

3- Kevin Knox (Knicks)

En l’absence de Kristaps Porzingis, Kevin Knox profite d’un grand nombre de ticket shoots en attaque, et son profil d’ailier à l’aise sur jeu rapide et jeu de transition devrait coller au basket de David Fizdale.

En présaison, l’ancien ailier de Kentucky a tout de même souffert, notamment par sa maladresse. Mais il a confirmé qu’il avait un gros volume de jeu, se distinguant par deux « double double ». Sans doute qu’il lui faudra d’abord se rapprocher du cercle pour briller, et attendre le retour de Kristaps Porzingis pour véritablement jouer à l’aile.

Présaison : 8.7 points à 32.6% aux tirs, 6.2 rebonds

4- Wendell Carter Jr. (Bulls)

Lauri Markkanen blessé, l’ancien intérieur de Duke pourrait déjà être titulaire à Chicago, et il a le profil d’un « glue guy » capable de faire tout le sale boulot aux côtés de coéquipiers clairement peu préoccupés par la défense.

Il ne faut donc pas s’attendre à ce qu’il enchaîne les double double, mais plutôt qu’il noircisse la feuille dans toutes les colonnes. C’est rarement ce type de joueur que la NBA récompense, mais souvenons-nous de Malcolm Brogdon, coéquipier modèle à Milwaukee, qui avait surpris tout le monde il y a deux saisons.

Présaison : 7 points, 5.6 rebonds

5- Collin Sexton (Cavaliers)

C’est comme doublure de George Hill que Collin Sexton va débuter la saison mais il devrait jouer environ 25 minutes par match. Rapide, agressif et culotté, il maîtrise déjà très bien le pick-and-roll, et ce sera précieux pour combiner avec Kevin Love ou Tristan Thompson. En présaison, on a aussi vu qu’il avait une très bonne main gauche pour finir près du cercle, et qu’il piégeait ses défenseurs par ses changements de rythme.

Si Cleveland veut accrocher les playoffs, ça passera forcément par une belle saison de son rookie.

Présaison : 9.8 points, 2.8 rebonds et 2.5 passes

Mentions : Trae Young (Hawks), Marvin Bagley III (Kings), Mo Bamba (Magic), Lonnie Walker II (Spurs), Shai Gilgeous-Alexander (Clippers), Jaren Jackson Jr (Grizzlies) et Svi Mykhailiuk (Lakers).