Les plaintes déstabilisent toujours les Suns, le Mercury… et Sophie Cunningham

L’ambiance est morose à Phoenix. Non seulement sur le terrain avec la triste saison des Suns, incapables de se hisser en play-in, mais également en coulisses, où les plaintes d’anciens employés s’accumulent.

La franchise pensait pourtant avoir mis derrière elle l’ambiance « toxique » qui régnait au sein de l’organisation, mais également au sein du Mercury, en WNBA, avec le départ du propriétaire Robert Sarver. Sauf que depuis novembre, quatre anciens employés ont attaqué le club en justice, en réclamant des millions de dollars.

Une avocate accusée de tentative d’extorsion

La dernière plainte a été déposée par Gene Traylor, l’ancien chef de la sécurité des Suns, qui explique avoir été mis au placard et rétrogradé par le club, après avoir soulevé plusieurs failles de sécurité.

Du côté de la franchise, on a répliqué… en mettant en cause Sheree Wright, l’avocate derrière toutes les plaintes.

« Le dénominateur commun est Sheree Wright. Elle essaie d’extorquer la franchise des Suns », a carrément déclaré une porte-parole à ESPN, au sujet de ces plaintes. « Mme Wright continue de recruter d’anciens employés et des employés actuels et elle les manipule pour qu’ils intentent des procès sans fondement. »

C’est désormais à la justice de trancher quant aux allégations des anciens employés du club, sauf que la dernière plainte a dépassé ce cadre. Dans celle-ci, Gene Traylor dénonce ainsi l’attitude de son ancien chef, Cornelius Craig. Et pour l’illustrer, il assure que ce dernier expliquait à tout le monde que Josh Bartelstein, le directeur général de la franchise, avait une liaison avec Sophie Cunningham, une joueuse du Mercury depuis transférée au Fever…

Sophie Cunningham « profondément attristée »

Ce n’est qu’une phrase dans la plainte, mais elle a vite retenu l’attention des curieux, se répandant comme une traînée de poudre sur les réseaux sociaux. Et pour les Suns, c’est le but recherché par Sheree Wright.

« Sheree Wright continue d’insérer des mensonges abjects et des inventions dans ses plaintes – sachant que les médias peuvent les rapporter comme des faits, comme cela s’est produit hier – pour espérer contraindre les Phoenix Suns à accepter un arrangement financier », explique Stacey Mitch, la porte-parole du club. « Sheree Wright n’extorquera pas notre organisation et ne touchera jamais un seul dollar. »

L’avocate assure qu’elle ne veut pas d’arrangement financier, et qu’elle compte bien porter l’affaire devant les tribunaux, les Suns rappelant que ses méthodes lui ont pourtant déjà valu de se faire plusieurs fois taper sur les doigts par le barreau de l’Arizona, et qu’elle est carrément en période de probation pour cela…

Sophie Cunningham a elle réagi sur les réseaux sociaux, se disant « profondément attristée par les récentes fausses accusations » portées contre elle, assurant que « ces déclarations sont fausses et extrêmement blessantes. »