Devant le public newyorkais, Stephen Curry donne le tournis aux Knicks

Pour la première fois de la saison, les Knicks jouent devant leurs fans. Face à eux, une équipe des Warriors qui reste sur deux revers de suite. Comme toujours, Draymond Green est présent à la création. Ses passes pour Stephen Curry et Kelly Oubre Jr lancent parfaitement ce match. All-Star pour la 1ère fois de sa carrière et acclamé en début de match, Julius Randle répond à Green et il montre qu’il a aussi énormément d’importance dans le jeu collectif de son équipe. Malgré son activité, c’est Golden State qui domine ce début de rencontre (20-12).

Mais Randle continue de monter en régime et sa puissance fait très mal aux Warriors. Devenu un joueur très complet, il score à 3-points et quand la défense tente les prises à deux alors il ressort parfaitement le ballon. De retour sur les terrains, James Wiseman apporte énormément dans la raquette puis Curry à 3-points permet à Golden State de terminer ce quart-temps en tête (36-31).

D-Rose toujours aussi précieux

Réputés pour leurs jokers en sortie de banc, les Knicks attaquent ce second acte avec beaucoup de détermination. La paire Derrick Rose/Immanuel Quickley fait des étincelles et les hommes de Steve Kerr, sans Green, ni Curry, souffrent en attaque. Collectivement, il ne se passe plus grand-chose côté Golden State. Quand cette équipe ne fait pas circuler la balle, elle est rapidement en difficulté. Rose continue de piloter parfaitement le jeu de son équipe et New York a pris les commandes (51-48).

Les retours de Curry et Green permettent aux Warriors de retrouver du liant en attaque. Les deux hommes brillent par leur vision de jeu et tout va mieux pour leur équipe (55-55). Mais c’est New York qui termine mieux cette première période. Payton puis Randle assurent en attaque et les Knicks filent aux vestiaires avec quatre points d’avance (59-55).

Bonne rentrée de James Wiseman

Steve Kerr a dû passer une soufflante à ses joueurs, car les Warriors sont très agressifs au début du 3e quart-temps. Tom Thibodeau et Randle s’agacent contre les arbitres pendant que Curry passe la vitesse supérieure au scoring. Le double MVP permet aux siens d’infliger un 12-2 à leurs adversaires (67-61). New-York n’y arrive plus en attaque. Green contrôle et dirige à la perfection sa défense. Il domine aux rebonds et accélère le jeu dès qu’il le peut.

Le rythme de ce match ne convient plus du tout aux Knicks qui ne peuvent rien faire face au magicien Curry (78-65). Intéressant défensivement cette saison, New-York est en train de sombrer face au jeu en mouvement adverse. Comme en première mi-temps, James Wiseman pèse sur le match dès qu’il rentre sur le parquet. Sa relation avec Green est parfaite et les deux hommes dominent la raquette adverse (86-74).

Julius Randle donne tout

Vexé, Julius Randle demande tous les ballons. Il ne se pose pas de questions et il ramène à lui tout seul son équipe dans le match. Ses deux tirs primés font du bien au moral. Surtout, ils permettent aux joueurs de la Big Apple de continuer à y croire. Mais Green, une nouvelle fois, trouve Wiseman sous le cercle qui score au buzzer (94-85).

Très souvent cette saison, les Warriors ont laissé échapper la victoire après avoir mené assez largement. New York le sait et Derrick Rose monte au créneau. Ses quatre points consécutifs et son offrande pour le tir à 3-points d’Obi Toppin relancent complètement ce match. Comme très souvent, sans Curry sur le parquet, Golden State galère. New York a eu raison d’y croire et Elfrid Payton ramène son équipe à une possession (97-94).

Le patron se nomme Stephen Curry

Rappelé par Kerr, Curry rassure tout le monde en envoyant une nouvelle bombe à 3-points. La star des Warriors a pris les commandes du match. Cherché et trouvé constamment par Draymond Green, la légende de Golden State assume son statut. Son panier bonifié puis sa passe pour le dunk de Kelly Oubre semblent sceller le sort de ce match, et il peut donc célébrer par un petit pas de danse.

New York a montré de la réaction dans ce dernier acte, mais Curry est juste trop fort. Agacé, Randle récolte sa deuxième technique du match et il rentre aux vestiaires avant tout le monde. Chirurgical sur la ligne, Stephen Curry offre une 17e victoire à son équipe (114-106) et Golden State conserve sa place dans le Top 8 de la conférence Ouest.