Stan Van Gundy satisfait du caractère des Pelicans

En colère après la défaite le jour de Noël contre Miami, Stan Van Gundy a vu ses joueurs réagir face aux Spurs. Les Pelicans avaient bien préparé cette rencontre, en mettant l’accent sur la défense, notamment sur le pick-and-roll.

En laissant San Antonio à 95 points, à seulement 42% de réussite au shoot et après avoir provoqué 15 ballons perdus chez les troupes de Gregg Popovich, New Orleans a effectivement rendu sa meilleure copie défensive de la saison. Elle est symbolisée par l’effort d’Eric Bledsoe, qui contre la tentative d’égalisation de DeMar DeRozan à 3-points.

Les victoires préférées de Stan Van Gundy

C’était nécessaire pour espérer l’emporter car les Pelicans n’ont guère brillé ou fait mieux que les Texans offensivement. La preuve : 98 points inscrits à 38% de réussite au shoot et un affreux 20% à 3-pts.

« J’ai dit aux joueurs après le match que, même si ça semble dingue, comme coach, ce sont mes victoires préférées », explique Stan Van Gundy au Times Picayune. « Non pas que je veuille qu’on shoote comme ça tous les soirs, mais gagner face à une bonne équipe avec de tels chiffres, c’est génial. Chaque équipe peut en battre une autre dans un bon soir. Les bonnes équipes sont capables de l’emporter après des matches moins aboutis. »

Comment gagner malgré une telle maladresse ? En dominant la bataille du rebond (56 rebonds contre 47 pour les Pelicans) et en limitant le déchet (8 ballons perdus seulement, 16 fautes concédées).

« La première étape, c’est de ne pas se tirer une balle dans le pied », rappelle le coach, toujours dans les colonnes du Times Picayune. « Je parle notamment des fautes et des balles perdues. Quand on limite les possessions gâchées, qu’on prend les rebonds, qu’on évite les fautes, on se donne au moins une chance de l’emporter. Même si on ne met pas dedans offensivement. »

Un seul ballon perdu par les remplaçants

Une des autres caractéristiques de cette première victoire à domicile, c’est également la rotation de Stan Van Gundy, très réduite. Seuls trois joueurs sont sortis du banc : JJ Redick, Josh Hart et Jaxson Hayes.

« L’important, ce n’est pas le nombre de joueurs, mais les minutes », se justifie Stan Van Gundy. « Ils ont joué 70 minutes. Et quand on ne demande pas à ces joueurs de faire le jeu, il faut au moins qu’ils ne fassent pas d’erreurs. Ces trois-là n’ont perdu qu’un seul ballon. C’est remarquable. »

Le remplaçant le plus utilisé et aussi le plus prolifique, ce fut Josh Hart avec 12 points et 10 rebonds en 33 minutes. Comme son coach, l’ancien des Lakers insiste sur la manière avec laquelle les Pelicans ont compensé une attaque fébrile par une grosse défense pour prendre le meilleur sur les Spurs.

« C’est une belle victoire pour nous car, au fond, on ne peut pas vraiment contrôler notre adresse. On peut simplement contrôler nos efforts, notre sens du détail, nos habitudes. J’espère qu’on ne va pas shooter à nouveau aussi mal, mais au moins, on a notre souci du détail et nos habitudes qui nous permettent de l’emporter. »