Même si elles n’offrent pas toujours une vérité ni une lecture significative, il est toujours intéressant de revenir sur les rencontres en saison régulière des deux finalistes NBA.
Cette saison et en comparaison avec les Finals à venir, elles doivent être clairement nuancées puisque pour le premier match, les Warriors se déplaçaient sans Stephen Curry et Draymond Green, quand pour le second, c’est Kawhi Leonard qui manquait à l’appel.
Néanmoins, ces deux matches remportés par Toronto ont marqué les esprits, notamment le premier qui restera comme un des plus beaux de la saison régulière.
29 novembre 2018 à Toronto (131-128)
Même si Golden State était privé de Curry et Green, le spectacle fut au rendez-vous. Certes, les hommes de Steve Kerr n’ont guère été inspirés en début de partie, surtout en défense où ils laissent des boulevards, mais un Kevin Durant de feu va les ramener dans la partie.
L’ailier All-Star est bouillant et inscrit deux paniers primés dans les ultimes secondes pour envoyer les deux équipes en prolongation. Il enchaîne dans la foulée en marquant quatre points, mais avec ses 51 points, il est trop seul. Klay Thompson ne rentre plus rien depuis le début de dernier quart-temps et les Californiens perdent trop de ballons. Ce sont des trop gros cadeaux pour Kawhi Leonard et Pascal Siakam, et les Raptors s’imposent après une superbe partie.
12 décembre 2018 à Golden State (113-93)
La revanche deux semaines après est moins savoureuse puisque Leonard n’est pas en tenue. Pas de souci pour Toronto pour autant. Les hommes de Nick Nurse viennent largement dominer des Warriors en panne d’adresse et repartent de l’Oracle Arena avec une victoire, une première depuis 2004.
Pourtant, les tirs ouverts n’ont pas manqué mais rien n’est rentré. L’écart va monter jusqu’à 19 points pour Toronto avant que Kevin Durant et les Warriors enflamment enfin la rencontre. La défense monte d’un cran et Golden State revient. Sauf que l’effort ne dure pas et les Raptors, avec un très bon Kyle Lowry, font un run (11-0) en début de dernier quart-temps pour définitivement tuer le match.