Après la déroute à Miami, Kyrie Irving regrette le manque de maturité des Celtics

Alors qu’ils restaient sur quatre victoires de suite, les Celtics ont déjoué à Miami la nuit dernière, piégés à leur propre jeu : une grosse défense combinée à un jeu léché basé sur la circulation de balle. Celle de Boston restant au ralenti une partie de la rencontre – seulement 20 passes décisives au total après cinq matchs à plus de 30 – comme le regrette Brad Stevens. 

« On aurait sûrement dû mettre tous ces tirs en début de match. On n’en a pas tenté beaucoup dans la raquette, et on a continué à prendre des tirs lointains compliqués, contestés, sans réelle attaque, jusqu’au milieu du troisième quart-temps. C’est pour ça qu’on n’avait que sept passes à la mi-temps. »

Le 12/34 des ses hommes à 3-points n’est pas horrible, mais Miami a fait fort en face avec un 18/39. Et le 46-30 encaissé par les Celtics dans la raquette leur fait également très mal.

« Les adversaires sont agressifs dès le coup d’envoi, et il faut être capable d’aller dans la raquette même si c’est compliqué. Et il faut pouvoir écarter le jeu en étant nous-mêmes agressifs, en faisant les bons choix », liste Kyrie Irving. « Il faut de la continuité, du QI basket, mais ça viendra avec le temps. »

Réaction attendue à Orlando

Une intelligence de jeu dont il faut se servir quand les jambes sont lourdes et les tirs un peu courts : même s’ils ont pu faire tourner contre Indiana la veille, les C’s étaient en back-to-back à Miami avec un voyage de quelques heures dans les pattes.

« Contre les mauvaises équipes, enfin les équipes qui n’ont pas les meilleurs bilans, la pression n’est pas la même. Et à côté il y a des équipes plus dures, qui se servent beaucoup des « scouting report », c’est presque comme des rencontres de playoffs. On n’est pas forcément habitué en saison régulière, d’autant plus en back-to-back quand c’est compliqué au niveau physique. C’est à ce moment-là qu’il faut se servir de sa tête, en posant des écrans un peu plus durs, en étant présents au rebond offensif, car les tirs ne rentrent pas autant. Il faut qu’on possède cette maturité à l’avenir. »

Et peut-être la maturité pour ne pas se chamailler entre camarades en plein match.

Réaction attendue à Orlando demain, notamment de la part d’Al Horford (2 points à 1/8 aux tirs, +/- de -26) et surtout du banc celte : si l’entrée de Robert Williams a complètement relancé l’équipe dans le troisième quart avec un 16-0, Jaylen Brown, Terry Rozier et Daniel Theis ont eux combiné un 3/17 qui a bien plombé l’équipe.