Alvin Gentry espère que les Suns seront patients avec son ami Igor Kokoskov

« C’est un des jeunes entraîneurs les plus brillants de la ligue. »

L’avis d’Alvin Gentry sur Igor Kokoskov est un petit peu biaisé : c’est lui qui a offert au technicien serbo-américain son premier poste en NBA, il y a deux décennies. « Il ne me connaissait pas vraiment », souligne Igor Kokoskov. « On s’est rencontrés en 1999 quand j’étais à Missouri. » Mais les deux hommes se sont rapidement trouvés des points communs.

« On a commencé à parler basket et puis tout d’un coup on s’est mis à dessiner des schémas », se souvient Alvin Gentry, cité par l’AzCentral. « On était en train de discuter et je me suis dit : « Ce gars voit beaucoup de choses comme moi ». Et puis je me suis demandais pourquoi on n’appliquait pas ici certaines choses sur lesquelles il travaillait en Europe. »

Des liens très forts entre les deux hommes

Le courant était passé, et on peut même parler de coup de foudre. « Je lui ai dit : « Hey mec, tu voudrais être assistant dans mon staff ? J’adorerais t’avoir ». C’est comme ça que tout a commencé » explique Alvin Gentry. Les versions ne correspondent pas tout à fait chronologiquement mais c’est un détail : en 2000, Igor Kokoskov découvre la NBA chez les Clippers, où Alvin Gentry prend le poste de head coach.

Les deux hommes travaillent trois ans ensemble, se séparent, mais se retrouvent à Phoenix à la fin des années 2000 où, à peine promu « head coach », Alvin Gentry engage de nouveau son camarade, pendant cinq saisons. « Ça fait la moitié de ma carrière NBA, donc nous ne sommes pas juste collègues : nous sommes amis, nos familles sont amies » note Igor Kokoskov.

Ce dernier attendra finalement l’été 2018 pour prendre les rênes d’une équipe, les Suns, pour une entrée en matière compliquée : la franchise enchaîne les mauvaises saisons et a connu quatre entraîneurs en trois ans. Pour reconstruire, le coach « rookie » peut compter sur Devin Booker et le first pick de la dernière Draft, Deandre Ayton, mais le trio ne fait pas de miracles pour l’instant : les Suns n’ont gagné que deux de leurs treize premiers matchs.

L’homme de la situation ?

Depuis la Nouvelle-Orléans, Alevin Gentry observe avec une sensibilité particulière son ancien club ainsi que les débuts de son poulain, en exhortant tout le monde à faire preuve de patience avec eux.

« Je crois qu’il faut simplement être patient et les laisser grandir », juge-t-il. « S’ils grandissent, je pense qu’ils auront une bonne équipe, et pour longtemps (…) C’est dur de gagner avec des jeunes joueurs dans cette ligue. Ils ont beaucoup de talents, il faut être assez patient pour laisser ces talents mûrir ensemble. »

Selon lui, les Suns ont fait le bon choix cet été, l’ancien assistant ayant toutes les qualités pour réussir dans son nouveau costume d’entraîneur principal, selon Alvin Gentry. « Igor est un super coach, c’est pour ça que je l’ai engagé, et je le soutiens parce que je pense qu’il est l’homme de la situation. Ce n’est pas seulement un intellectuel, il est aussi très bon pour le développement des joueurs. »

Une déclaration adressés aux observateurs, aux fans mais surtout aux dirigeants de la franchise…