Gordon Hayward assume : il a choisi la conférence Est pour multiplier ses chances de titre

Jimmy Butler, Paul George, Paul Millsap, et peut-être bientôt Carmelo Anthony voire Kyrie Irving : la conférence Ouest a attiré de nombreuses stars de la conférence Est cet été, pour un rapport de force encore plus déséquilibré qu’avant. Avec tout de même une grosse exception : le départ de Gordon Hayward d’Utah pour rejoindre Boston. Mais c’est un choix qui n’a rien d’anecdotique.

« Plus on avançait dans le processus, plus on voyait des gros noms et on se disait que l’Ouest se renforçait de plus en plus » confie ainsi l’ailier à The Vertical. « Je n’étais pas en train de me dire ‘Je vais à l’Est parce que je ne veux pas jouer contre eux’, car je ne suis pas du genre à fuir la compétition. Mais dans un sens c’est plus malin car tu ne devras pas te battre contre toutes ces équipes pour arriver au deuxième ou au troisième tour, pour avoir une chance contre Golden State. Ça traverse forcément l’esprit, à 100%. »

L’ancien jazzman l’assume : il a choisi la solution de facilité, celle qui multiplie tout simplement ses chances de titre. Avec Boston, il peut finir en tête de la conférence Est et espérer ramener l’équipe en finale, le principal obstacle étant LeBron James et des Cavaliers sans Kyrie Irving. Avec le Jazz, à l’Ouest, c’est déjà un chemin de croix pour atteindre les playoffs. Même constat pour le match des étoiles, que certains moquent en imaginant LeBron James contre le reste du monde, mais qui lui est clairement déjà promis.

« Tu regardes la division du Jazz, et c’est très compliqué. OKC, Minnesota, Portland, Denver. C’est difficile et tu joues ces équipes quatre fois par an » reconnait-il. « Après, pour le All-Star Game, c’est dur dans tous les cas avec le nombre de stars dans la conférence Ouest, surtout à l’aile. C’est bouché, et tu as intérêt à faire une bonne première partie de saison si tu veux être sélectionné. Pour moi, ça dépend beaucoup de l’équipe : si elle gagne, c’est plus facile pour toi. Comme je l’ai dit, ça te traverse l’esprit. »