Attendu comme le Messie, Phil Jackson n’a pour l’instant pas réussi à faire décoller les Knicks, et ses disciples, Derek Fisher et Kurt Rambis, ont déjà pris la porte. Mais comme New York est à l’Est, dans une conférence moins relevée, le président des Knicks est plus qu’optimiste pour la suite, et il voit même sa formation au sommet…
« Pourquoi pas… Je ne vois pas ce qu’il y a de génial à l’Est, et on peut remplir ce rôle » a-t-il expliqué sur NBC. « Je pense que c’est réaliste. On acquiert de l’expérience. Kristaps Porzingis est encore jeune, et il a peut-être besoin d’une année supplémentaire d’expérience. Mais on va ajouter des joueurs d’expérience qui savent jouer. »
Comme l’avait expliqué Jeff Hornacek, la priorité est de trouver un meneur de jeu, peut-être un titulaire en puissance pour faire le lien entre Jose Calderon et Jerian Grant. Une certitude, on ne touche pas à la « frontline » que Jackson, comme Carmelo Anthony, considère comme la meilleure de la côte Est.
« Lors de notre entretien de fin de saison, Carmelo m’a dit que nous n’étions pas dans une si mauvaise situation. Il pense qu’on possède la meilleure frontline de la conférence Est avec Robin Lopez, Kristaps Porzingis et lui. Je suis d’accord avec lui. Ce sont trois joueurs marquants. On a des postes à combler, mais pas tant que ça. »
Il y a cinq ans, Melo avait déjà dit que les Knicks possédaient la meilleure frontline de l’Est avec Tyson Chandler et Amar’e Stoudemire. C’est la dernière fois qu’on a vu les Knicks en playoffs, éliminés par le Heat, futur champion NBA.