Brooklyn – Boston : Evan Turner (triple double) relance les Celtics

Défaits la veille par les Pistons en prolongation, les Celtics débarquaient sur le parquet des Nets avec la volonté de rattraper leur bourde. Derrière un triple double d’Evan Turner (19 points, 12 passes, 10 rebonds), Boston a réussi à s’imposer au Barclays Center (110-91) et ce succès leur permet effectivement de renouer avec la 8e place dans la conférence Est. A l’inverse, et malgré 31 points de Brook Lopez, les Nets s’éloignent des playoffs…

Pourtant, Brooklyn était bien lancé après sa victoire face aux Pacers. A domicile face aux C’s, les Nets ont pris le meilleur départ et remporté le premier quart (28-23). Malheureusement pour eux, la suite n’a pas été aussi glorieuse. Maladroits, les hommes de Lionel Hollins vont se battre mais ne pourront jamais retrouver la mire. A l’instar de Joe Johnson (3/11) ou Jarrett Jack (1/9), Brooklyn a manqué ses opportunités et les Celtics n’ont eux pas manqué l’occasion de s’imposer à l’extérieur, chez un concurrent direct, pour obtenir le fameux tiebreaker (3-1) sur la saison.

Evan Turner, deux triple double en 30 jours

Relégués à 5 longueurs à la pause après un ultime tir à trois points de Kelly Olynyk, les Nets ont explosé en troisième quart. Un 9-0 en faveur des visiteurs va effectivement creuser l’écart et si Deron Williams (10 points, 10 passes) va placer quelques dribbles croisés bien sentis pour adoucir la note, les Nets ne reviendront pas. Evan Turner va lui voir triple avec ses 19 points, 12 passes et 10 rebonds pour le second triple double de sa carrière… et le second sur les 30 derniers jours (riches en la matière).

Portés par un collectif de 6 joueurs à plus de 10 points, les Celtics ont terminé le match avec 51% de réussite aux tirs, dont un superbe 7/12 pour 18 points d’Olynyk. Egalement impressionnants sont les 20 points et 7 rebonds d’Avery Bradley à un très correct 8/16 aux tirs; ou encore Tyler Zeller à 18 points et 7 rebonds à 9/13 aux tirs. En passant à 31 victoires pour 39 défaites, les Celtics de coach Stevens peuvent encore croire aux playoffs alors que, pour les Nets, cela semble de plus en plus compliqué (mais pas impossible).

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