Dans une interview à L’Equipe, Boris Diaw revient sur quelques moments marquants de sa carrière. Il en profite pour évoquer ses souvenirs auprès de Mike Woodson, à Atlanta, et Terry Porter, à Phoenix. Deux entraîneurs qui ne l’ont pas impressionné par leurs décisions, c’est le moins que l’on puisse dire…
« Tu t’aperçois vite qu’il n’y a pas de rookies que chez les joueurs… Mike Woodson était dans sa première année [à Atlanta, en 2004], » raconte-t-il. « Champion comme assistant à Detroit, il a voulu appliquer à une équipe jeune ce qui marchait chez de vieux briscards. En 2008, à Phoenix, Terry Porter, qui a pris la suite de Mike D’Antoni, a lui tout changé alors qu’on était la meilleure attaque de la ligue. Ça m’avait choqué ».
C’est quoi, alors, un bon entraîneur ?
« Ce qui fait un bon coach est sa capacité d’adaptation aux joueurs en place et celle à signer des joueurs qui lui correspondent. Ce que fait Popovich, chez les Spurs, à la perfection ».