Miami se fout des comparaisons avec les Bulls de Michael Jordan

En finale pour la quatrième fois consécutive, le Heat aura l’occasion de remporter son troisième titre d’affilée, un parcours qui ressemble beaucoup à celui des Lakers 2000-02 et des Bulls de l’ère Jordan-Jackson. Si les Spurs n’ont jamais réalisé le doublé, Miami a donc l’occasion de cimenter sa dynastie en cas de victoire. Pourtant, les joueurs réfutent la comparaison avec leurs glorieux ainés.

Chaque génération vante son époque

« C’est compliqué de chasser des fantômes et nous avons déjà suffisamment de défis devant nous, » a déclaré Chris Bosh au Chicago Sun-Times. « On essaye de battre une excellente équipe et cela requiert toute notre attention. En cas de victoire, on pourra prendre du recul, boire une bière quand on sera plus vieux et expliquer pourquoi nous étions les meilleurs comme le font les vieux d’aujourd’hui. »‘

Il est toujours compliqué de hiérarchiser l’histoire. Sur quels critères peut-on se baser pour élever les Bulls de 91-98 au rang de meilleure équipe de l’histoire devant les Celtics de 1959-66 ? Peu de paramètres objectifs peuvent en effet rentrer dans la discussion. Pour Ray Allen, le débat importe peu au regard des différences générationnelles mais, pour lui, Miami aura son mot à dire après la fin de la série.

« Vous parlez des générations qui ont grandi en regardant les Lakers, les Celtics, même les Bulls, gagner des titres. » explique Ray Allen. « Je pense qu’une fois cette ère terminée, il faudra regarder quelle sera la réferénce de la prochaine génération. Je pense que c’est ce qui consolidera l’héritage de notre équipe. »

Pour clore tout débat au sujet de leur importance historique, le Heat n’a qu’une chose à faire : battre les Spurs pour la deuxième fois consécutive. Ils vont s’y employer dès la nuit prochaine. Les Floridiens sont invincibles dans les Game 2 après avoir perdu le premier match d’une série.