Roy Hibbert : "Je dédie ce match à Paul George" • Basket USA

28 pts, 9 rbds et 2 cts avec un impeccable 8/8 aux lancers-francs. Même s’il reste lourd en attaque, et que les arbitres ont été cléments sur ses marchers, Roy Hibbert a réalisé une grosse performance cette nuit dans la deuxième manche face aux Wizards. La deuxième en trois matches, et il tient d’abord à remercier ses coéquipiers, et particulièrement Paul George.

« J’ai de super coéquipiers » a-t-il rappelé en conférence de presse. « Ils ont toujours gardé confiance en moi, et je les apprécie vraiment pour ça. Peu importe les hauts et les bas, ils ont toujours été derrière moi. Mardi, après le Game 1, Paul George m’a invité sur son bateau. Pendant deux heures, on a pêché, sans parler de basket, et on a passé du bon temps. Je l’en remercie, et je lui dédie ce match pour son soutien et l’affection qu’il me porte. »

Des mots très forts qui renforcent l’esprit de groupe, et qui sont aussi destinés à faire taire les ragots sur leur compte. Hibbert tenait aussi à remercier David West.

« David m’a toujours dit que je ne pouvais m’en sortir que tout seul, et qu’il ne fallait pas compter sur les autres. C’est comme être au milieu de l’océan. Personne ne vous enverra un canot de sauvetage ou une échelle. A vous de débrouiller pour vous en sortir. »

Washington n’a inscrit que 4 points sur des rebonds offensifs

Sur le plan basket, l’impact défensif de Hibbert s’est ressenti : les Wizards n’ont pas inscrit le moindre panier en contre-attaque, et ils n’ont inscrit que 4 points sur des rebonds offensifs ! Sans oublier ce 24% à 3-points, preuve que la défense des Pacers était à son meilleur niveau.

« Je veux juste être capable d’enchaîner ce genre de matches car la régularité n’a pas été mon fort cet année » reconnaît Hibbert. « Je vais continuer à être agressif, et à essayer de maîtriser ce que je sais faire de mieux. Je ne peux pas contrôler l’arbitrage, mais je peux contrôler mon envie de tout donner, de me défoncer à revenir en défense, et d’être un bon coéquipier. »

Un beau discours qu’il faudra désormais mettre en pratique dès le Game 3. Ce sera sur le parquet du Verizon Center, à Washington, là où tout a commencé pour lui sous les couleurs de Georgetown.