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Stats 2.0 : quel bilan après trois semaines ?

L'une des vues avec une caméra SportsVU

« Que faire des stats de SportsVU ? » 

C’est la question qui turlupine actuellement les staffs de coachs NBA… et ce n’est que le début !

Avec ces nouveaux systèmes de 6 caméras par salle qui a coûté 100 000 dollars à chaque franchise, il s’agit désormais de faire sens de ces chiffres en pagaille qui calculent aussi bien la vitesse de déplacement des joueurs que le nombre de passes sur chaque possession.

De l’armée israélienne à la NBA

A l’origine utilisé par l’armée israélienne pour calculer la vitesse de missiles, ce système de caméras qui enregistre 25 images à la seconde a été adapté par la compagnie SportsVU au monde du sport professionnel. Mais la question de l’utilisation raisonnée des résultats est encore en suspens…

« Je pense que ça va devenir intéressant à terme, avec toutes les données qu’ils sont capables de produire. Mais on a besoin de l’information une fois filtrée. Je veux des chiffres qui m’aident à coacher. » avance Terry Stotts des Blazers dans l’Express News.

Pour Mike D’Antoni, les statistiques de SportsVU lui permettent de renforcer son discours et de l’aider dans le processus d’apprentissage avec ces jeunes joueurs.

« Tu peux aller discuter avec un joueur et lui dire, ‘voilà pourquoi tu devrais prendre ce shoot plutôt que celui là’. »

Tony Parker court en moyenne 3.5 km par match

Outil non encore assimilé dans la mallette des coachs NBA, le système SportsVU rappelle le dispositif déjà utilisé dans le football européen avec des calculs de distances et des trajectoires de courses. Cela permet également d’analyser le jeu plus subtilement, avec notamment les « passes secondaires » ou « passe de hockey », c’est-à-dire en fait les passes qui précèdent la passe décisive.

Dans le cas de notre héros national, Tony Parker, on apprend ainsi qu’il totalise 2,1 passes secondaires, qu’il parcourt en moyenne 3,5 km par match à une moyenne de 7.4 km/h, avec une pointe à 33 km/h.

Si le calcul des distances par match a par exemple servi l’an passé à Popovich de réduire le temps de jeu de son meneur à l’approche des playoffs, et peut donc s’avérer très utile ; les deux autres données ne font que confirmer que TP est un bolide qui a les clés du camion Spurs.

Pas de révolution, juste une évolution

Pas de révolution donc, mais simplement une nouvelle évolution technologique que chacune des franchises adapte selon ses besoins. En tous les cas, chez les Spurs, ça ne va pas changer la mentalité, comme le rappelle coach Pop.

« On ne se casse pas la tête à essayer de tout comprendre. Mais c’est un nouvel élément dans notre évaluation du jeu. Ça nous aide à arriver aux conclusions plus rapidement. Dans beaucoup de cas, ça permet de confirmer tes attentes, et donc tu sais que tu es sur la bonne voie. Et puis parfois, tu es surpris par certaines stats et ça permet de faire des ajustements. Mais il ne faut pas tomber dans l’extrême en suivant les chiffres qui te disent de faire telle ou telle chose. Il faut surtout connaître ses joueurs et savoir ce qu’ils peuvent faire. »

En clair, ce n’est pas tant la tonne de chiffres qui importent, mais bien leur sélection et leur interprétation qui comptent et peuvent faire la différence.

 

 

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