Depuis le retour de John Wall, les Wizards vont beaucoup mieux. Après un début de saison catastrophique, l’équipe reste en effet sur 14 victoires pour 9 défaites et remonte dans la hiérarchie, à l’Est. Mais cette embellie s’accompagne également de la très bonne période de Bradley Beal.
Alors qu’il tournait à 12.1 points (35.2% de réussite) d’octobre à décembre, l’ancien de Florida marque 15.9 points (45.7% de réussite) depuis janvier. Pourquoi ? Parce qu’il sélectionne mieux ses tirs et qu’il est placé dans de meilleures positions.
Apprendre à obtenir un bon tir
Si Bradley Beal est plus efficace qu’en début de saison, c’est avant tout parce qu’il profite des décalages créés par John Wall. Mais pas seulement. L’arrière alterne également beaucoup mieux offensivement.
Toujours prêt à partir en contre-attaque, il a surtout beaucoup progressé sur jeu placé. Alternant pénétrations et tirs lointains, il élimine petit à petit les mauvais shoots qu’il prenait en début de saison. Par exemple, il fait désormais des dribbles de décalage pour se défaire d’un défenseur et pouvoir shooter.
Ce sont ces détails qui permettent d’améliorer l’efficacité d’un shooteur. Et Bradley Beal apprend vite.
Utiliser les écrans dans le dos pour le libérer
Autre point important : il est bien mieux servi. Washington utilise ainsi beaucoup le pick-and-roll autour de John Wall pour mettre en position son shooteur. Avec l’aide d’un écran ou d’un passage poste haut, les Wizards déstabilisent ainsi la défense et Bradley Beal se retrouve souvent seul à l’opposé du jeu.
Dans cette position, et avec ses qualités de shooteur, il rate peu sa cible. Du coup, les Wizards utilisent beaucoup cette diagonale. Avec un écran dans le dos, et face à des défenseurs qui ne communiquent pas, ça offre souvent un tir ouvert à l’arrière. De quoi permettre à la franchise d’envisager l’avenir avec sérénité.