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[happy birthday] Pat Riley, le caméléon du coaching

En 30 ans, il s’est imposé comme l’un des personnages les plus importants et respectés de l’histoire de la NBA, et Pat Riley fête aujourd’hui ses 67 ans.

Joueur, puis coach et aujourd’hui dirigeant, Riley a tout réussi ou presque. Chantre de la contre-attaque, il a révolutionné le jeu dans les années 80 avant de changer son fusil d’épaule en s’adaptant partout où il est passé.

Champion en tant que joueur et entraîneur en 10 ans !

Issu de Kentucky, Riley est champion NBA en 1972 aux côtés de  Wilt Chamberlain et Jerry West au terme d’une saison de légende (69-13 et 33 victoires consécutives). Il prend sa retraite en 1976 à Phœnix.

Il prend alors la direction du banc et cinq saisons plus tard, on le retrouve à nouveau à Los Angeles. Les Lakers, champions en 1982, deviennent la meilleure équipe de la décennie. Riley impose le showtime, la culture de la contre-attaque et de la transition.

Dès sa première saison, il devient champion contre les Sixers. Un nouveau titre, 10 ans après celui conquis en tant que joueur. En 9 saisons à Los Angeles, il gagnera 4 titres, jouera 3 finale de conférence et les Lakers finiront à plus de 70 % de victoires 7 saisons sur 9 !

Virage défensif à New York

En 1991, Riley pose ses valises à New York. Fini le showtime, place à la défense, l’esprit de conquête et le jeu sur demi-terrain. Les Knicks deviennent la meilleure défense de la NBA et l’une des seules équipes à pouvoir gêner les Bulls de Michael Jordan sur une série de playoffs.

Il emmène New York en Finals en 1994. Mais les Knicks seront défaits en 7 matches contre Houston dans l’une des Finals les plus défensives de l’histoire de la NBA. Du « ugly basket » pour certains, le summum du combat pour d’autres.

Il part ensuite à Miami, ce qui est considéré comme une trahison par les supporters des Knicks. En Floride, même scénario : le Heat devient l’une des défenses les plus agressives de la ligue au point de dominer les Bulls en saison régulière. Mais en playoffs, Chicago et New York seront plus forts, notamment en 1999 avec ce shoot d’Allan Houston, synonyme de désillusion.

Miami : un titre, puis les « Three Amigos »

Riley lâche le coaching à la fin de la saison 2003. Il devient alors GM et ses deux premiers coups sont des petits bijoux. Il drafte Dwyane Wade et l’année suivante il fait venir Shaquille O’Neal. En 2006, Stan Van Gundy ne lui plaît plus, il revient sur le banc et en juin, le Heat bat Dallas (4-2) et Riley devient donc champion pour la 5ème fois de sa carrière.

L’après-titre est plus compliqué et en 2008, il titre un trait sur sa carrière d’entraîneur. Deux ans plus tard, nouveau chef d’œuvre en tant que dirigeant, il fait venir LeBron James et Chris Bosh pour épauler Wade et former le Big Three. Une stratégie mise au point depuis 2 ans, et qui lui attire les foudres de toute la concurrence. Certes, le titre n’est au bout avec la défaite contre Dallas mais le Heat redevient une place forte de la NBA.

Un coach de principe mais caméléon

En 30 ans de carrière comme coach et dirigeant, Riley a laissé son empreinte sur la ligue, démontrant à la fois des qualités incroyables de stratège et de leadership mais aussi d’adaptation. Certes il y a eu des échecs mais monsieur Gomina a toujours rebondi. C’est un caméléon.

À Los Angeles, Hollywood aime le show time. Il possède le meilleur meneur de l’histoire, il créait donc la meilleure équipe de transition de tous les temps et les Lakers offrent un spectacle éblouissant à chaque match.

À New York, on aime la défense et le sacrifice. Il fait des Knicks la plus belle forteresse de la NBA et une équipe qui regarde Jordan dans les yeux. Il fait pareil à Miami. Et le titre de 2006 vient récompenser sa philosophie.

Car le style Riley, c’est un collectif à vocation défensive porté par un pivot dominant (Kareem Abdul Jabbar, Patrick Ewing, Alonzo Mourning et Shaquille O’Neal) et un jeu offensif basé sur des systèmes courts. Son Miami actuel est sa seule équipe sans pivot dominant mais avec une paire d’extérieurs quasi unique dans l’histoire.

Parviendra-t-il à gagner le titre avec ?

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