Avec un 5/6 à trois points et 21 points plus 7 passes, Derrick Rose porte à nouveau son équipe vers un 5ème succès d’affilée contre une équipe de Minnesota qui était restée dans les nuages. Au final, un score sans appel qui reflète la forme dominante des Bulls en ce moment (113-82).

Derrick Rose avait choisi d’attaquer derrière l’arc hier soir. Non content d’avoir fait tomber la tête du champion par ses pénétrations incroyables de rapidité et de contrôle physique, le meneur supersonique continue d’ajouter de nouvelles armes à son arsenal offensif, et le thème du match était visiblement le shoot extérieur.

Luol Deng a lui aussi été mis au parfum et n’a pas déçu. Le sujet de sa majesté a dégainé sans fioritures : 19 points à 7/11. Carlos Boozer n’était pas en reste : il marquait 17 points agrémentés de 7 rebonds dans un petit temps de jeu (24 minutes). Les titulaires étaient sagement mis au repos par Tom Thibodeau ; et pourquoi s’en priver quand on mène déjà de 21 points à mi-parcours (58-37).

Noah se mue en mur !

La raquette des Bulls devenait infranchissable pour les Wolves. Jooks se régalait au contre avec 6 baches (plus 10 rebonds et 9 points). La peinture de l’United Center était bien gardée avec un différentiel de +17 aux rebonds (53-36).

Kevin Love était le seul à ne pas couler à pic. Il cumulait son double double usuel : 23 points et 15 rebonds. Il en est pour le coup à son sixième match de rang à plus de 20 points et 15 rebonds, ce qui est une performance jamais réalisée depuis 88-89 et les beaux jours du « round mound of rebound » Charles Barkley à Philly.

Beasley marquait bien 16 points, mais l’écart n’étant jamais descendu sous la barre des 14 points durant la seconde mi-temps, les fans de Chicago n’attendait qu’une seule chose : que les Bulls atteignent les 100 points, synonyme de Big Mac à l’œil pour la foule en délire !

Une bien belle conclusion gastronomique pour un match, sinon indigeste, assez insipide. Pour Chicago s’ouvre cependant une période relativement calme dans leur calendrier jusqu’au 8 janvier et la réception des Celtics, qui devrait leur permettre de revenir sur les cadors de l’Est.

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