Les Suns passent 152 points aux Wolves

En février 2009, avec l’arrivée d’Alvin Gentry au poste de head coach, les Suns sont revenus à leur style de jeu rapide run ‘n gun, pour réaliser aussitôt 3 matches à au moins 140 points marqués et se payer même un pic à 154 contre les Warriors le 15 mars.

Un an après, ils ont profité de la venue dans l’Arizona d’une autre équipe à la défense poreuse, les Wolves (deuxième moins bonne défense, derrière les Warriors et juste devant… les Suns) pour rééditer une performance du même type avec une victoire 152-114 sur Minnesota.

On a donc assisté à un déluge de tirs, avec une réussite de 56% pour les Suns et un joli 15/31 à 3-pts. En fait, la marque ne s’est pas arrêtée dans le quatrième quart-temps, quand Gentry a fait sortir ses titulaires pour les préserver en vue du prochain match face au Jazz.

Conséquence : un joueur comme Lou Amundson a pu égaler son record en carrière avec 20 points et 8 joueurs des Suns ont atteint un score en double figure avec en tête de liste Jason Richardson et ses 27 points. J-Rich qui a régalé le public avec un 6/9 à 3-pts.
Deux de ces paniers, conjugué à un autre tir primé de Steve Nash, en fin de deuxième quart-temps, ont permis aux Suns d’atteindre la mi-temps sur le score de 79-61, soit le plus grand nombre de points marqué dans une première mi-temps cette saison. Le record pour une mi-temps « tout court » reste la propriété des Bucks avec leurs 80 points de la deuxième mi-temps face aux Warriors en novembre, quand Brandon Jennings a claqué ses 55 points.

Durant cette mi-temps à 79 points, Richardson avait déjà marqué 21 points et Steve Nash réalisé un double-double avec 11 pts et 11 pds. Les remplaçants, et notamment Goran Dragic pour Nash, prendront parfaitement le relai. Leandro Barbosa en profitera pour faire son retour et inscrire 7 points.

« Nous tentons de monter en puissance depuis une quinzaine de match et nous sommes à l’aise avec ce rythme », commente Alvin Gentry.

Son homologue Kurt Rambis ne peut pas en dire autant :

« Voilà, c’est ce qui arrive quand vous ne défendez pas. On n’a fait aucun effort, ils ont joué bien plus dur que nous. Quand une équipe est synchronisée comme ça avec ce qu’ils veulent faire, elle comprend comment faire bouger la balle, elle sait où sont ses options et ses possibilités de passes. Ils sont juste trop forts. »

Seule consolation pour les Wolves, le poster-dunk de Corey Brewer, leur meilleur marqueur d’un soir avec 21 pts, sur Robin Lopez. Il aura sans doute les honneurs du Top 10.

Le poster dunk de Brewer

Crédit photo : Keith Allison