Troisième victoire d’affilée pour les Raptors

Tout de blanc et de bleu vêtus pour célébrer les Huskies de Toronto (franchise créée en 1946…), les Raptors confirment leur net de regain de forme en s’imposant 94-88 face à des Wolves, qui portaient eux leur maillot de 1989.

Plus actifs en défense, et surtout plus agressifs en attaque (48 lancers tentés !), les coéquipiers de Chris Bosh (21 pts, 16 rbds) prouvent que l’on peut gagner une rencontre avec un 32% aux tirs et un … 9% à 3-pts !

« Une victoire reste une victoire. Je ne ferai jamais le difficile après une victoire. A partir du moment où vous arrivez à vos fins, peu importe la manière » estime Bosh, auteur d’un gros premier quart-temps avec 8 pts et 7 rbds.

En fait, les Raptors (privés de Jose Calderon) ont joué avec le feu, incapables de repousser définitivement des Wolves accrocheurs mais victimes d’un arbitrage maison.

« Ils ont 48 lancers, nous en avons 23. C’est quasi impossible de gagner avec un tel écart » lâche Kurt Rambis, qui reprochera surtout à Jonny Flynn quelques mauvais choix dans le money time.

Notamment à 84-84 à 2 minutes de la fin lorsque Flynn tente une passe dans le dos, qui finit dans les mains de Hedo Turkoglu qui s’en va au dunk. Minnesota ne s’en remettra jamais.

« Ce n’était pas la meilleure décision à prendre à ce moment du match » regrette Rambis, tandis que Flynn refusera de parler aux journalistes…