Face à Brandon Jennings, Rajon Rondo a le dernier mot

Les Celtics auront réussi à arracher un sourire à Steven Pagliuca, co-propriétaire resté en rade dans sa course au Sénat américain. Le siège laissé libre par feu Ted Kennedy ne sera pas sien mais il peut se consoler avec la forme insolente de ses C’s et d’un Rajon Rondo plus que jamais en mode All Star, et à un rebond du triple double.

Auteur de ses 11 pts dans le quatrième quart-temps, il a été décisif dans le money-time, ajoutant 13 passes, 9 rebonds et 5 steals à sa ligne de stats. KG confirme son retour au sommet avec 25 unités dans sa besace et Boston remporte sa 8^e victoire de rang (98-89) devant des Bucks privés de Michael Redd (qui n’a disputé que 3 des 15 dernières rencontres) et en perte de vitesse sévère.

A 86-86 dans le dernier quart, Milwaukee, porté par un grand Bogut (25 pts, 14 prises) e dit que sa série de trois revers de rang va s’arrêter. Brandon Jennings (17 pts) est en train de remporter son duel à distance avec le double R des C’s. Mais le Rajon est une espèce orgeuilleuse et piquée au vif, elle mord. Boston marquera 12 des 15 derniers points du match sur l’autel du talent clutch de son point guard.

“Avec tous les autres joueurs dans cette équipe, tu perds un peu d’attention défensive sur Rondo et c’est une erreur. Mais tu te dis que tu dois surveiller KG, Pierce et aussi Allen, qui peuvent marquer à tout moment. Il a fait un super boulot, en attaquant bien le panier et en mettant des lancers décisifs”, commente Jennings.

“Ce soir, pour la première fois j’ai vu un “Hack-a-Rondo”. Il drive vraiment bien maintenant. Il va au panier. A la mi-temps, je lui ai dit “continue d’attaquer” et c’est ce qu’il a parfaitement fait”, assure lui coach Rivers.

Après cinq victoires consécutives quand Bogut termine en double-double, Milwaukee confirme ses difficultés actuelles en lâchant prise une fois encore dans le dernier quart. C’est la 8^e défaite sur les 9 derniers matches. La bonne performance d’Ersan Ilysova est une maigre consolation pour une équipe orpheline de Redd, bien parti pour passer plus de temps à soigner ses bobos qu’à fouetter le cuir de sa patte gauche de velours.

Pour Boston, les feux sont au vert comme le Trèfle irlandais. Qui plus est quand KG enchaine les gros matches et que Rasheed Wallace joue son rôle de joker (13 pts dont des tirs primés importants dans le 4e quart-temps).