Fin de série pour Charlotte

Malgré les 20 points de Boris Diaw, et un beau baroud d’honneur dans le money time, les Bobcats s’inclinent à Indiana. C’est leur première défaite en 7 matches.

Le Français a malheureusement gâché une balle d’égalisation à 20 secondes de la fin… et les Pacers en ont profité pour s’imposer sur le fil.

Vainqueur à Orlando sans Gerald Wallace, les Bobcats ne sont pas parvenus à enchainer dans la salle des Pacers. Pourtant, Indiana était largement à leur portée mais les hommes de Larry Brown ont joué sans rythme et sans enthousiasme, et la défaite (99-94) est logique.

« La fatigue et le calendrier ne sont pas des excuses. On a été maladroits, et surtout on a oublié que notre défense était notre point fort. On s’est focalisé sur notre attaque et ce n’est pas notre jeu. De plus, à l’extérieur, vous ne pouvez pas vous permettre de laisser filer l’adversaire et de tenter de revenir au score ».

L’analyse de Stephen Jackson (20 pts, 9 rbds et 6 pds) est juste. Charlotte a peut-être été suffisant dans sa manière d’aborder la rencontre, et en NBA, même face aux Pacers, on ne peut pas se contenter d’être « moyens ».

« Si nous avions joué la première mi-temps et le troisième quart-temps comme les cinq dernières minutes, nous serions repartis avec quelque chose. C’est rageant car c’est un match que nous pouvions gagner et qu’on a laissé filer » confirme Stephen Graham, qui bat son record de points et égale celui de rebonds.

Menés de 15 points dans le money time, les Bobcats ont pourtant recollé au score. Sur un and-1 de Graham justement, ils sont revenus à -3 (97-94) à 56 secondes de la fin. En cinq minutes, Indiana vient d’encaisser un 14-6 qu’on pense rédhibitoire, et surtout Danny Granger a rejoint le banc blessé à la pommette. Il est forfait pour le match de ce soir face à Cleveland.

Mais sur l’attaque suivante, Boris Diaw tente une passe intérieure. Elle est trop molle et surtout Troy Murphy avait bien anticipé. Interception, puis faute. Les Pacers mettent les deux lancers.
Victoire 99-94 pour Indiana, et Larry Brown n’en veut surtout pas à Boris.

« C’est entièrement de ma faute. Je voulais demander un temps-mort car je pensais qu’il y avait assez de temps pour deux attaques. J’ai hésité, et finalement, tout était confus, et cette attaque a été mal exécutée ».