Face aux Raptors, le Magic avait pourtant pris la rencontre par le bon bout. Orlando s’était ainsi construit une avance de 21 points dans le deuxième quart-temps, avant de connaître un sérieux coup d’arrêt au pire moment.
Quand Paolo Banchero sert Anthony Black sur un alley-oop, les Floridiens comptent encore dix points d’avance à sept minutes de la fin. Problème : derrière, le Magic ne va inscrire que deux tirs supplémentaires…
À l’inverse, Toronto monte en puissance et voit un homme faire basculer le match : Collin Murray-Boyles. Comme Scottie Barnes la veille face aux Warriors, le rookie fait la loi au rebond, notamment dans le « money time ». Il capte 6 de ses 12 prises dans le quatrième quart-temps, dont plusieurs offensives qui redonnent des possessions et, surtout, du souffle à la remontée des Raptors.
Dans les dernières secondes, Scottie Barnes finit par donner l’avantage aux siens sur la ligne des lancers-francs, tandis que Paolo Banchero ne parvient pas à répondre au buzzer.
« Le match ne se résume pas à ce dernier tir », rappelle Jamahl Mosley, l’entraîneur du Magic. « Ce qui a fait la différence, ce sont les 21 rebonds offensifs et les 18 points sur secondes chances que les Raptors ont obtenus au moment où le momentum basculait. Collin Murray-Boyles est revenu en jeu et il a changé le cours du match en leur faveur. Il a pris sept rebonds offensifs. C’étaient des actions importantes pour lui. »
La jeunesse prend le pouvoir
Porté par un quatrième quart-temps remporté 23-12, Toronto arrache finalement la victoire (107-106), malgré une prestation compliquée de ses titulaires, à l’image du 7/22 de Brandon Ingram.
Les Raptors ont en effet surtout gagné avec leur banc. Outre les 12 rebonds de Collin Murray-Boyles, Jamal Shead signe 19 points, tandis que Gradey Dick en ajoute 15… en seulement douze minutes lors de la première mi-temps.
« Ils travaillent beaucoup, qu’on gagne ou qu’on perde », souligne Darko Rajakovic. « Ils sont très professionnels, préparent chaque match correctement et continuent d’avancer. J’adore la manière dont ils jouent ensemble. Ils doivent apporter de l’énergie chaque soir, c’est essentiel pour ces jeunes joueurs. »
Avec ce succès, Toronto enchaîne et s’assure en tout cas de boucler l’année 2025 dans le Top 4 à l’Est.
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