Privés de Jayson Tatum pour de longs mois, les Celtics auraient pu faire l’impasse sur cette saison. Surtout après un été marqué par de profonds bouleversements avec les départs d’Al Horford, Kristaps Porzingis et Jrue Holiday. Il n’en est rien puisque Boston, avec un effectif rajeuni, vient de remporter 14 victoires sur ses 18 dernières rencontres, et de remonter à la 3e place de sa conférence avec un bilan de 19 succès pour 11 défaites.
La clé de ce redressement porte un nom : Joe Mazzulla. Confronté à la perte de plusieurs joueurs majeurs du titre 2024, le coach a revu en profondeur sa manière d’entraîner, au point que les joueurs ont rebaptisé cette nouvelle approche, la « Celtic University ».
« Tout le monde regarde le talent qu’on a perdu, mais on a surtout perdu des joueurs intelligents… On a perdu un état d’esprit, on a perdu de la continuité », explique le coach. « Donc la question, c’est : comment recréer ça le plus vite possible ? »
De la pédagogie, de l’enseignement…
Face à ce défi, Joe Mazzulla a changé de ton, notamment lors des séances vidéo, comme l’explique Payton Pritchard. « Maintenant, c’est davantage de l’enseignement. Ce n’est pas juste engueuler les gars », confie le meneur. « Bien sûr, il y a des moments où il nous rentre dedans, mais on apprend en avançant et on progresse de plus en plus dans certaines situations. »
Cette pédagogie renforcée s’illustre sur le terrain avec l’éclosion de Neemias Queta, Jordan Walsh ou encore Hugo Gonzalez et Josh Minott. Pour Jaylen Brown, l’impact de cette approche éducative est évident.
« On appelle ça – tout du moins, Joe et moi on appelle ça la Celtic University », confirme Jaylen Brown. « C’est comme être en classe : tu dois être attentif. On travaille sur la manière d’aborder chaque match, d’un point de vue stratégique et tactique. »
Pour Josh Minott, arrivé cette saison, la différence avec ses expériences précédentes est flagrante.
« Le basket des Celtics, c’est ça ! », résume-t-il sans détour. « De ce que j’ai appris, il s’agit de jouer plus dur que l’autre équipe, de jouer plus physique, d’être des enfoirés… D’essayer d’user l’adversaire mentalement, émotionnellement, physiquement. »
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