Pour quatre petits points, CJ McCollum ne deviendra pas le sixième joueur de l’histoire à inscrire 50 points et plus avec trois franchises différentes.
Auteur de 46 points dans la large victoire face aux Hawks, l’arrière des Wizards ne rejoint donc pas Jamal Crawford, LeBron James, Wilt Chamberlain, Bernard King et Moses Malone dans ce club très fermé.
Il n’en demeure pas moins que l’ancien joueur des Blazers et des Pelicans a livré sa meilleure performance sous ses nouvelles couleurs, et qu’elle permet surtout aux Wizards de mettre fin à une série de 14 défaites !
« Je me donne à fond chaque jour et donc je ne suis pas surpris » a-t-il réagi après sa performance. « Je suis davantage surpris d’avoir raté deux lancers francs. Et trois des 3-points que je rate sont ouverts, donc il faut que je corrige un peu ça. Mais je dis toujours : ‘Il faut continuer de nager’ On travaille tous les jours, on fait les choses comme il faut, même si on n’a pas toujours les résultats qu’on veut. L’intention est là, la préparation aussi. Et à un moment, ça finit par se traduire sur le terrain. On devrait probablement déjà avoir 7 ou 8 victoires, mais on va continuer à apprendre, à grandir, et à enchaîner des journées comme ça. »
Le concept de « la main chaude »
CJ McCollum a démarré fort contre les Hawks et est resté incandescent toute la soirée, réussissant ses cinq premiers tirs à 3-points avant d’en manquer un pour la première fois après 15 minutes de jeu. Il termine avec 10 réussites sur 13 tentatives derrière l’arc, dont 7 sur 8 en première mi-temps. Ces sept tirs à 3-points inscrits en première période égalent son record personnel pour une mi-temps. Est-ce qu’il croit au concept de « la main chaude » ?
« Totalement » répond-il. « Je pense qu’il existe un état de grâce, et que les meilleurs y accèdent plus souvent que les autres. Steph (Curry), par exemple, a trouvé un moyen de le vivre presque en permanence. Et puis, c’est son équipe aussi : ils lui donnent la balle. Draymond, le mouvement, les systèmes, les rebonds offensifs… Quand tu fais les choses correctement, la balle te trouve. La balle trouve l’énergie. Donc oui, je crois à la main chaude. »
Avec 10 paniers à 3-points, il égale aussi un record de franchise de Trevor Ariza, mais ça n’a pas grand importance pour lui. « Si je l’avais su, j’aurais pris quelques tirs de plus. Je n’aime pas trop égaler les records : tu le bats ou non. Maintenant que je le sais, on va y retourner, et je mettrai 11 3-points avant la fin de la saison. »
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