
Boston a mis Isaiah Thomas à l’honneur cette semaine en le nommant parmi les six athlètes distingués lors de la 24e cérémonie “The Tradition”, récompensant les gloires du sport de la ville. La soirée s’est déroulée au TD Garden, où le meneur de poche avait réussi à se mettre le public des Celtics dans la sienne en moins de trois saisons sous le maillot vert et blanc.
Même si l’aventure ne s’est pas terminée comme il l’aurait espéré, Isaiah Thomas jouit toujours du même respect lorsqu’il revient dans le Massachusetts, et a encore pu s’en rendre compte à cette occasion.
« J’ai l’impression d’avoir passé dix ans ici », a-t-il déclaré. « J’ai l’impression d’avoir remporté plusieurs titres, alors que je n’ai passé que deux ans et demi, trois ans ici. L’amour sincère que m’ont témoigné la ville, la franchise, les fans, chaque jour… depuis le premier jour où j’ai été transféré ici, je leur en serai éternellement reconnaissant. Et ce sentiment est réciproque ».
Son retour a également permis au Boston Globe de prendre des nouvelles du joueur qui coache actuellement ses deux enfants en programme AAU, mais aussi conseille des joueurs NBA touchés à la hanche, lui qui a vu sa carrière prendre un tournant inattendu pour avoir trop tardivement soigné sa blessure en fin de saison 2016-2017 pour essayer d’aider des Celtics à la lutte en playoffs.
Motivé comme jamais
Transféré dans la foulée à Cleveland, il n’a plus jamais retrouvé son meilleur niveau, enchaînant ensuite les piges aux Lakers, aux Nuggets, aux Wizards, aux Pelicans, puis aux Mavericks, aux Hornets et aux Suns, jusqu’à un retour en G-League en janvier dernier marqué par un match à 40 points avec les Salt Lake City Stars. En 14 matchs de fin janvier à mi-mars, il a tourné à 29.1 points et 5.5 passes décisives.
On pouvait penser qu’Isiaiah Thomas avait définitivement tiré un trait sur son passé en NBA. Que nenni ! Il se rêve encore tel un Kyle Lowry à Philadelphie, comme un cadre de vestiaire d’une équipe qui aspire à jouer les premiers rôles. DeAndre Jordan fait la même chose aux Pelicans, ou encore Joe Ingles aux Wolves. Surtout, il veut mettre un terme à sa carrière à sa façon, et non pas à cause des blessures.
“Je veux jouer une année supplémentaire”, a-t-il confié. “Je veux pouvoir enfiler un maillot et mentalement, mettre un terme à ma carrière par mon choix. Je me sens tellement bien et je sais que je suis capable d’être productif pour une équipe, que ce soit sur le terrain ou pour incarner la présence de ce vétéran dans le vestiaire. Mon but ultime est de revenir dans le circuit. Je me tiens prêt, et je cherche aussi à tirer profit des aspects positifs de ma vie”.
Une “dernière danse” en Europe ?
La NBA a repris depuis un mois, et Isaiah Thomas n’a pas encore reçu le coup de fil tant attendu. Sa motivation est telle que si un mois de plus venait à passer, il viendrait peut-être à considérer vivre la fin de saison à l’étranger. Pour l’instant, le meneur joue encore la montre.
« Nous sommes en contact permanent avec les équipes de la NBA, et j’aimerais aussi beaucoup partir à l’étranger, mais c’est difficile pour moi car mes enfants sont un peu plus âgés et je n’aime pas manquer tout ce qu’ils font. Mais je ne veux pas non plus écarter cette option. J’aimerais beaucoup y aller pour vivre cette expérience, être dans la bonne ville, dans la bonne situation et jouer là-bas pendant un an”, a-t-il ajouté. “J’aime jouer au basket et je ne me contente pas de cette situation. Je veux juste que tout le monde sache que je suis toujours prêt. Je suis toujours au top. Je n’ai que 36 ans et vous voyez ce que font encore les meilleurs joueurs à 36 ou 37 ans. Je peux avoir autant d’impact qu’eux sur le jeu. Compte tenu de mon expérience et de tout ce que j’ai vécu, je pense que ça pourrait aussi aider un jeune meneur ».
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