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À Miami, la meilleure attaque reste la défense

NBA – Malgré les absences, le Heat maintient un standard de jeu élevé, avec la défense et l’éclosion des jeunes en marques de fabrique.

keshad johnson miami heatAttaque la plus prolifique de la NBA avec 124.8 points inscrits en moyenne, le Heat a encore frappé fort cette nuit en s’imposant de 36 points à Chicago, avec 143 points au compteur ! C’est le 6e plus gros total de l’histoire de la franchise, et le Heat a déjà atteint la barre des 140 points à quatre reprises cette saison. Miami a terminé la rencontre avec huit joueurs à 10 points et plus, alors même que Tyler Herro n’a toujours pas joué cette saison, et que Nikola Jovic et Andrew Wiggins l’ont récemment rejoint à l’infirmerie.

« Tout est parti de nos intentions défensives », nuance Erik Spoelstra. « On a retrouvé notre identité d’avant la blessure de Bam. Défensivement, on couvre beaucoup de terrain, les gars ont relevé le défi, leur ont rendu les choses difficiles. On a réussi à limiter leur jeu de transition. C’est une très bonne équipe en attaque, et on les a souvent amenés à jouer en fin de possession. Offensivement, ça ressemblait aussi à ce qu’on montrait il y a dix jours, deux semaines : un bon rythme, un bon partage de la balle. De ce partage est venue notre capacité à attaquer, à leur mettre la pression, à provoquer des fautes ou à pénétrer et faire les bons choix. »

Ce qui impressionne aussi, c’est la richesse de l’effectif. Il n’y a pas de noms ronflants, mais Spoelstra tire le meilleur de son groupe, et cette nuit, il a utilisé son 6e cinq de départ différent depuis le début de saison.

Keshad Johnson saisit sa sa chance

Andrew Wiggins forfait pour la première fois de la saison, le Heat a dû proposer un nouveau cinq majeur, dans lequel Kel’el Ware a été titularisé aux côtés de Davion Mitchell, Norman Powell, Pelle Larsson et Bam Adebayo. Un jeu des chaises musicales qui profite par exemple Keshad Johnson, auteur de 14 points en 29 minutes.

« C’est clairement la mentalité ‘du joueur suivant’. Coach Spo m’a dit d’être prêt et de rester moi-même : apporter de l’énergie » explique ainsi le « sophomore ». « C’est ce que j’ai essayé de faire, avec les minutes de Wiggins et de Jovic à prendre, tout le monde doit élever son niveau. »

Lui aussi en deuxième année, Kel’el Ware vante la mentalité de ce groupe. « On a des gars qui restent prêts, des gars qui ont faim et qui peuvent rentrer, défendre fort, avoir un impact syr le match » énumère-t-il. « Je pense que c’est ça qui a permis à Keshad d’être de plus en plus à l’aise en attaque et de jouer son jeu. »

Le mot de la fin pour Erik Spoelstra, fier de pouvoir compter sur des jeunes prêts à relever le défi chaque soir. Il n’en parle pas mais son travail de formateur fait toujours merveille.

« Je suis vraiment content pour KJ. Il est hyper sérieux dans son travail, dans l’ombre. Les minutes que je lui avais données jusque-là n’étaient pas très « justes » pour lui. C’est la première fois que je le fais jouer au poste 4. Les autres fois, je l’avais mis pivot… et son premier match, c’était contre Jokic, soyons sérieux, ce n’est pas vraiment juste… » sourit-il. « Il est resté appliqué. Malik, Udonis, Bam… Tout le monde le prend sous son aile. Il travaille, il reste prêt, donc il n’a pas besoin de se mettre en condition d’être prêt. Là, il a enfin eu une opportunité dans un rôle plus naturel pour lui, et il a eu un gros impact défensif. Très bon sur les switches, sur la défense sur porteur, sur les aides au cercle. Son rebond a été excellent, son énergie aussi, il nous a donné des secondes chances. Et derrière, il rentre quelques tirs à 3-points. Mais au-delà de ça, c’est l’énergie, la dureté, l’impact physique. »

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