« Quand je vois la haine, les ‘haters', les faux, vous tous, gardez cette énergie. C’est bien. Gardez-la, et vous savez qui vous êtes. Et vous savez qui vous êtes parce que pendant que vous faites ça, nous, on va bosser. Et pendant que vous faites ça, nous, on va progresser. Et pendant que vous faites ça, un jour, on va arriver – le show des Kings. Sacramento, soyez fiers, sachez-le. »
Doug Christie n'avait pas ménagé ses propos envers certains fans après la défaite contre les Nuggets et face au début de saison compliqué des Kings. Il promettait même du changement. Force est de constater que le match contre les Hawks lui a donné tort. Les Californiens ont été humiliés, sur leur parquet, en perdant 100-133 et en ayant compté jusqu'à 44 points de retard.
Au moins le temps d'un match, les « haters » ont des raisons de se plaindre… « C'est honteux », ne peut qu'admettre le technicien après ce lourd revers. « Les gens doivent être fiers de ce qu'ils voient, pas embarrassés. C'est inacceptable. Point barre. »
Ayant particulièrement ciblé ses cadres, tous remplaçants pour commencer le dernier quart-temps, Doug Christie était très en colère. « J'étais gêné. J'aurais aimé pouvoir mettre mon maillot, à 55 ans, pour montrer qu'on méritait mieux que ça. Au moins, j'aurais fait six fautes. Je ne peux plus bouger mais je vais faire des fautes », lance-t-il, ulcéré par le niveau de ses titulaires.
« Vous pouvez parler autant que vous le voulez, mais on ne se bat pas avec des mots. On n'est pas dans un débat télévisé. C'est physique, c'est du basket »
« Ils étaient à des +/- de -31, -38, -34, -20… », poursuit-il. « J'aimerais qu'ils soient des leaders. Ce sont des vétérans donc ils doivent diriger les choses. Les jeunes joueurs les regardent. Je vais écrire à chaque jeune pour leur dire que ce n'est pas acceptable. N'essayez même pas de prétendre que c'est normal. Non. Je ne vais pas laisser passer ça, pas ce genre de conneries. Ils ont besoin de montrer l'exemple. C'est ce que vous voulez pour l'équipe, pour la ville ? Si vous en voulez plus que ça, car c'était nul, alors montrez-le aux jeunes. Parlez aux jeunes. Il faut respecter le basket. Il y a une manière de jouer et là, on n'y était pas. »
Vu les résultats et le comportement des cadres comme Domantas Sabonis, DeMar DeRozan ou Dennis Schroder (25 points seulement à eux trois, à 8/23 au shoot), le discours du coach passe-t-il vraiment auprès des joueurs ?
« Ils disent qu'ils veulent se battre. Une chose que je sais, c'est que vous pouvez parler autant que vous le voulez, mais on ne se bat pas avec des mots », répond Doug Christie. « On n'est pas dans un débat télévisé. C'est physique, c'est du basket. Donc on peut me le dire toute la journée, on peut se le dire à soi, à ses coéquipiers, mais c'est autre chose de le faire quand le ballon est lancé sur le parquet, quand il faut le montrer. Point barre. Chaque soir, pendant 48 minutes et 24 putain de secondes à la fois. »
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