Chaque année, ou presque, la NBA modifie le format du All-Star Game afin de tenter de réanimer un évènement devenu globalement sans intérêt alors que les joueurs n'ont plus l'envie de défendre et de se faire mal…
Pour l'édition 2026, qui se tiendra à l'Intuit Dome d'Inglewood le 15 février prochain, on aura ainsi droit à un format « États-Unis – Reste du monde » avec deux équipes (de huit joueurs) composées de joueurs américains, et une dernière équipe (également de huit joueurs) formée par les joueurs internationaux.
Les trois équipes s'affronteront toutes un quart-temps, les deux meilleures se défiant ensuite dans le quart-temps final. Au total, on aura donc quatre quart-temps de 12 minutes, soit l'équivalent d'un match complet. Si les trois équipes finissent le premier tour à 1-1, c'est le « point-average » qui servira à départager tout le monde.
Le match quitte d'ailleurs TNT pour NBC, et sera diffusé plus tôt que d'habitude (23h00, heure française) car la chaîne américaine diffusera dans la foulée un match de l'équipe américaine de hockey sur glace, lors des Jeux olympiques d'hiver 2026 de Milan-Cortina en « prime time » US.
Les postes disparaissent
Autre changement : il n'y aura plus de postes pour les sélections. Jusqu'à présent, la NBA sélectionnait deux « guards » et trois « forwards » dans les cinq majeurs, plus deux « guards », trois « forwards » et deux « wild cards » qui pouvaient jouer à n'importe quel poste pour les remplaçants. Désormais, ces étiquettes disparaissent.
Néanmoins, comme la NBA tient à conserver son système de vote du public, auquel elle mêle ensuite les journalistes et les joueurs, pour les titulaires, puis le processus de sélections des coachs pour les remplaçants, on aboutit à un processus de choix extrêmement complexe, qu'il faudra parfois compenser…
Ainsi, on va d'abord se retrouver avec 12 joueurs de la conférence Ouest et 12 joueurs de la conférence Est. Ensuite, il va falloir séparer ces 24 joueurs en trois équipes, le processus pour répartir les joueurs américains n'étant pas encore défini. Sauf qu'il y a le risque qu'il n'y ait pas assez de joueurs américains ou internationaux !
C'est donc le « commissionner » Adam Silver qui devra intervenir, si jamais il n'y a par exemple que 10 joueurs américains parmi les 24 joueurs sélectionnés. Il devra alors ajouter deux joueurs bonus pour s'assurer qu'il y ait donc au moins 8 joueurs par équipe. On ne peut pas nier que la NBA se creuse le cerveau pour tenter de redonner un peu d'intérêt au All-Star Game, quitte donc à rendre le processus de sélection très difficilement lisible.
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