Que les Pistons soient performants, ce n'est pas une surprise puisqu'ils ont fait les playoffs la saison passée. Or, la saison dernière, ils avaient commencé l'exercice 2024/25 avec quatre défaites de suite et comme ils avaient seulement été dans le positif en février 2025, l'idée de dominer la conférence Est était bien lointaine.
Certes moins que la saison d'avant, en 2023/24, où ils avaient remporté seulement 14 matches, avec notamment une historique série de défaites de 28 revers de rang… Puis, dans ce mois de novembre, après leur succès contre Philadelphie, les voilà à la tête de la conférence Est, avec huit victoires en dix matches !
« Ce n'est pas difficile à imaginer même si je ne pouvais pas imaginer qu'on tomberait aussi bas. Donc en être là désormais, j'ai l'impression qu'on est là où on est censé être », commente Cade Cunningham, auteur de 26 points dans la victoire face aux Sixers. « On a des joueurs importants, qui ont toujours trouvé des moyens de gagner. On en est arrivé là, on a trouvé la solution ensemble. On était jeune, on cherchait nos marques et on a trouvé. »
Se réjouir, mais ne pas en faire trop
Dominer la conférence Est, ça pourrait continuer puisque le calendrier des Pistons dans les sept prochains jours à venir est assez clément : Washington, Chicago, Philadelphie et Indiana, et à chaque fois à la Little Caesars Arena.
« On n'a pas de limite », annonce Jalen Duren, qui réalise un gros début de saison. « On suit JB Bickerstaff, on travaille dur, on défend, on joue ensemble. On n'a pas de limite à ce stade. »
Vu leur passif, Cade Cunningham et les Pistons peuvent donc savourer ce très bon début de saison (deuxième meilleur bilan de la NBA derrière Oklahoma City, le champion en titre), mais sans tirer de conclusions trop rapides. Le chemin est encore long.
« J'ai gardé foi en moi, en sachant que j'allais réussir en NBA, que j'allais faire tout ce qui était nécessaire pour réussir et j'ai eu la chance de tomber dans une franchise et une ville qui ont la même mentalité qui m'a permis de franchir ce cap », raconte le leader de Detroit. « Ce fut un sacré parcours, avec des hauts et des bas, mais on est encore tôt. Je n'en fais pas des caisses parce qu'on est à 8-2. On voulait tous réussir comme ça mais on en veut plus. On veut garder la tête dans le guidon et continuer de travailler. »
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