« Je ne sais pas à quoi m'attendre. Je ne sais pas vraiment si on est bon. » Au moins, Joe Mazzulla est franc. Le coach de Boston est totalement conscient qu'avec les Celtics 2025/26, il ne pourra pas évoluer dans les mêmes sphères que depuis deux ans. Le groupe, grandement dégraissé par Brad Stevens, a trop changé et trop perdu en qualité pour cela.
Le premier match de la saison contre les Sixers, perdu à domicile, est donc la première pierre d'un édifice qui va se construire semaine après semaine.
« On aurait pu le gagner », assure pourtant Jaylen Brown. « On a eu des opportunités, même à la fin, qui n'ont pas tourné en notre faveur. On est en apprentissage. Dès le premier jour, on va apprendre. On a des nouveaux joueurs, on pratique un nouveau style. »
Des imprécisions certes, des efforts surtout
Joe Mazzulla a ainsi fait des tests en lançant dix joueurs dans les dix premières minutes de la partie. Ses habitudes des dernières années doivent changer et trouver des solutions va se faire en direct, sur le parquet.
Il y a aura des erreurs, des imprécisions, mais le technicien veut que ses troupes fassent au moins le minimum.
« J'attends un niveau d'effort, de dureté, d'intensité », annonce-t-il. « Ce qui a été fait pendant les entraînements et le training camp était bon. On doit le traduire pendant les matches. Donc pour ce qui est des attentes de cette équipe, je ne sais pas, mais il y a des choses non négociables en matière d'efforts et d’exécution du système que l'on désire appliquer. »
Les Celtics ont rendez-vous en terre inconnue, où la patience sera reine. « On a un nouveau groupe qui découvre encore les choses », poursuit le MVP des Finals 2024. « On a des équipes en face qui évoluent ensemble depuis longtemps, donc il va y avoir des hauts et des bas. Je suis impatient qu'on apprenne tous les jours et impatient qu'on arrive au point où on aura pris notre envol. »
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