Le retour de Precious Achiuwa à Miami aura été expéditif ! Signé le 24 septembre dernier pour un contrat non garanti d’un an par la franchise qui l’avait drafté en 2020, l’intérieur nigérian n’aura pas convaincu lors de la présaison. En quatre rencontres, il n’a tourné qu’à 4.8 points et 5.3 rebonds en douze minutes de moyenne. Un rendement trop discret pour espérer s’imposer dans la rotation d’Erik Spoelstra. Résultat : Miami a choisi de le libérer avant le début de la saison.
Ce choix s’explique surtout par des raisons financières. L’arrivée d’Achiuwa avait temporairement propulsé le Heat au-dessus du seuil de la « luxury tax ». Son départ permet à la franchise floridienne de repasser en dessous, avec une marge estimée à 1.6 million de dollars.
Selon le Miami Herald, le « front office » ne prévoit pas de franchir à nouveau cette limite, sauf opportunité majeure (un joueur de calibre All-Star…) d’ici la trade deadline.
Un effectif qui s’ajuste
Precious Achiuwa n’est pas le seul à faire les frais de ces ajustements : Ethan Thompson, Dain Dainja et Bez Mbeng ont également été coupés. À quelques jours du coup d’envoi de la saison, Miami ne compte plus que 14 joueurs sous contrat, se laissant la possibilité d’ajouter un quinzième élément tout en maintenant sa flexibilité salariale.
Le Heat dispose par ailleurs de deux joueurs sous « two-way contract », Myron Gardner et Vlad Goldin. Toujours d’après le Miami Herald, Jahmir Young serait pressenti pour occuper le troisième et dernier poste de « two-way player » au sein de l’effectif.
LEXIQUE |
– Luxury tax : en NBA, le salary cap n’est pas strict, et la NBA autorise les franchises les plus riches à dépasser le seuil fixé avec une marge de tolérance d’environ 20%. En l’occurrence, l’an prochain, les franchises auraient normalement pu dépenser jusqu’à 171 millions de dollars. Ensuite, pour chaque dollar dépensé au-dessus de ce plafond, les franchises doivent verser la « luxury tax » à la NBA. Une sorte d’impôt qui peut coûter très cher. Depuis 2024, la NBA sanctionne encore davantage les franchises trop dépensières avec un recrutement encadré.