John Wall a retrouvé toutes ses sensations

John Wall a fait une bonne saison de rookie. Sans Blake Griffin, nul doute que le Wizard aurait été Rookie of the Year.

Cependant, le joueur a conscience qu’il aurait pu faire encore mieux. Handicapé par des pépins physiques, le joueur a aussi eu des difficultés à s’adapter au jeu en NBA.

Mais le top pick de la draft 2010 passe un été studieux, et il le dit maintenant : il est prêt à reprendre, et pressé d’en découdre.

Un excellent rookie

John Wall (20 ans, 1m93) n’a pas à rougir de la première saison dans la grande ligue.

Troisième meilleur marqueur de son équipe (16,4 points par match), il est aussi le 7ème meilleur passeur de la ligue (8,3 par match). Le meneur s’est aussi mis en valeur pour sa capacité à couper les lignes de passes, et tournait à 1,75 interception par match, ce qui l’aurait placé à la 7ème place dans la ligue si ses blessures lui avaient permis de prendre part à plus de rencontres.

John Wall s’est aussi imposé comme le franchise player d’une équipe très jeune, et sa maturité a impressionné les observateurs.

Une transition gâchée par les blessures

Mais tout n’a pas été rose durant les premiers mois en NBA. Tout d’abord, Wall a subi plusieurs blessures qui l’ont empêché de jouer, ou de donner le meilleur de lui-même. Il déclarait d’ailleurs en avril dernier être revenu trop tôt, ce qui l’a perturbé durant la deuxième partie de la saison.

Ensuite, comme tous les rookies, l’ex-meneur des Wildcats de Kentucky a dû encaisser le saut entre la NCAA et la NBA. Un niveau de jeu plus relevé, une défense plus intense, de nouveaux systèmes de jeu, un calendrier beaucoup plus rempli….

Le jeune meneur était attendu encore plus haut, notamment dans sa capacité à marquer.

Avec 40,9% de réussite au shoot, il lui reste une vraie marge de progression. Si on compare son pourcentage effectif, qui prend en compte les 3-points (et calculé par la formule Tirs réussis + 0,5 * Tirs 3 points réussis) / Tirs Tentés), il affiche une performance très moyenne de 42,7%, se classant seulement 147ème parmi les arrières de la ligue ! En cause : un jump shot plus que défaillant.

Un été studieux

Mais John Wall sait que le meilleur est devant lui, et que pour s’imposer il faut travailler. Alors il passe son temps sur les parquets, et on l’a notamment vu dans la Pro-Am Summer League.

L’ancien de Kentucky s’est confié au Washington Post :

Je suis de retour. Je me retrouve. Maintenant je sens que je peux à nouveau faire ce que je veux, déborder, attaquer le panier. Je pense que les choses avec lesquelles j’ai débuté la saison dernière, je les ai retrouvées. Je suis de retour. Vous verrez tout cela cette année, quand ça reprendra – en espérant que la saison démarre dès que possible. Le plus important est de travailler mon jeu.

Avec les qualités qu’on a vues, un vrai potentiel de progression, John Wall pourrait faire mal sur le terrain, et faire ce pour quoi il a été choisi : remettre les Wizards sur de bons rails.

Vite, la fin du lockout !

Photo : Keith Allison