Après cinq minutes de jeu, il lui a tout de même fallu réclamer un changement. Histoire de reprendre son souffle. Son retour à la compétition ralenti par le Covid, Giannis Antetokounmpo a retrouvé les parquets NBA dimanche, avec un premier match de présaison à Chicago.
Une rencontre pour montrer qu'il n'avait rien perdu de sa puissance et son agilité pour se frayer un chemin jusqu'au cercle. En 21 minutes de jeu, il a cumulé 13 points (6/10 aux tirs), 10 rebonds et 3 passes.
« Il a été à l’origine de tout. C'était vraiment bon, vraiment bon. Il s’est fatigué rapidement. […] Comme s’il avait frappé un mur. Mais c’était super pour lui. On pouvait le voir, assis avec lui sur le banc, on parlait, il disait : ‘Il y a des shooteurs partout.' Il a dit qu'il adorait, ce qui est une bonne chose », s'enthousiasme Doc Rivers.
Le Grec, qui assure avoir un niveau de confiance au plus haut après l'obtention de la médaille de bronze à l'Euro avec la Grèce, semble bien avoir été séduit par les éléments qui l'entourent.
Déjà du très bon spacing
« Les gars connaissent leur rôle, on va jouer vite, prendre beaucoup de 3-points, il faut qu’on écarte le jeu correctement. Je n'insisterai jamais assez sur l’importance du ‘spacing' pour cette équipe. Sans spacing, on n’est pas bon. Avec du spacing, on est une équipe très, très dangereuse et difficile à battre », prévient-il ainsi.
Les Bucks n'en ont pas manqué sur cette rencontre, terminée sur un très bon 20/48 derrière l'arc. Avec six éléments de l'équipe avec au moins deux paniers primés inscrits, dont l'artificier en chef, la recrue Myles Turner (5/8 de loin pour 19 points).
« On ne va pas les rentrer tous les soirs, mais je pense qu’on est capables, chaque soir, de se créer 40, 45 tirs à 3-points, et on va essayer de les prendre. Le spacing est bon. Il peut encore être meilleur. Mais on est bien. On est sur une bonne dynamique », positive l'intérieur dont l'équipe était déjà la plus adroite de la ligue l'an passé (38.7%), en étant en fin de top 10 en volume (14 tirs convertis).
« On ne peut pas être une équipe centrée sur l'isolation. Évidemment, on a de très bons joueurs capables de le faire, que ce soit Bobby (Portis), ‘Kuz' (Kylz Kuzma) ou moi, mais il faut faire circuler la balle, avoir un bon spacing, trouver le joueur démarqué. Et si on est ouverts mais qu’un coéquipier à côté de nous a un meilleur tir – passer d’un bon tir à un excellent tir – il faut lui faire la passe. C’est comme ça qu’on va gagner », se projette le Grec pour finir.