Tout nouveau propriétaire des Boston Celtics, Bill Chisholm a détaillé sa vision lors du « media day » de sa franchise. Le milliardaire, accompagné de son GM Brad Stevens, des gouverneurs associés Wyc Grousbeck et Aditya Mittal, ainsi que du président de l'équipe, Rich Gotham, a ainsi balayé de nombreux sujets.
Il a ainsi répété qu'il souhaitait que Boston accueille une franchise WNBA, se montrant par contre assez indécis sur le fait de continuer au TD Garden, ou d'entamer la construction d'une nouvelle salle.
Et même si le club a passé l'été à faire des économies, il a assuré qu'il n'y avait pas d'objectifs de ce côté-là.
« Mon objectif et ma ligne directrice générale pour Brad et l'équipe sont les suivants : faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour remporter des titres et hisser des bannières, autant que possible, tant à court terme qu'à moyen et long terme », a expliqué Bill Chisholm. « Nous allons tout mettre en œuvre pour gagner. C'est notre priorité absolue. Et pas seulement gagner des matchs, mais remporter des titres. »
« Il faut se donner la flexibilité et la possibilité de saisir les bonnes occasions »
Brad Stevens confirme ainsi qu'il n'a reçu aucune consigne concernant les finances. Pour le patron sportif du club, les économies réalisées avec les transferts de Kristaps Porzingis ou Jrue Holiday étaient nécessaires.
« Il faut se donner la flexibilité et la possibilité de saisir les bonnes occasions », détaille-t-il. « On ne sait pas toujours quand elles vont se présenter. Le « second apron » était vraiment la clé. Après cela, nous avons décidé d'adopter le point de vue suivant : voyons ce que vaut cette équipe, donnons le meilleur de nous-mêmes, laissons Joe (Mazzulla), le staff, les joueurs… travailler tous ensemble pour donner le maximum. »
Avec la blessure de Jayson Tatum, les Celtics savaient qu’ils ne pourraient pas jouer le titre cette saison, et voulaient donc être en position de rebondir au mieux pour la suite. Un choix purement sportif, alors que l'équipe va tout de même payer près de 40 millions de dollars de « luxury tax », si l'effectif en reste là ?
« Il existe une malédiction du nouveau propriétaire, et j'en suis bien conscient », s'amuse-t-il. « Au bout du compte, il s'agit simplement d'être conscient de ses forces et de ses faiblesses, et de s'entourer des meilleures personnes, les meilleures parmi les meilleures. La façon dont les décisions ont été prises ici, jusqu'à présent, c'est ce que vous verrez à l'avenir également, avec Brad qui est clairement à l'origine des décisions concernant le basket. »