Avec 47 points encaissés à la pause, les Lynx avaient pris ce Game 1 face au Mercury par le mauvais bout, et comme ça arrive souvent dans ces cas-là, les joueuses ont profité de la mi-temps pour se dire les choses, et surtout trouver des solutions. « C’était un effort collaboratif sur ce qu’elles voulaient mettre en place en termes de schémas », raconte l’entraîneuse des Lynx, Cheryl Reeve. « Elles étaient toutes impliquées. »
En première mi-temps, Alyssa Thomas était impliquée dans près de la moitié des points du Mercury, et le premier des ajustements était de faire des prises à deux. Résultat : la reine du triple-double ne va inscrire que deux points après la pause, et uniquement sur des lancers-francs. Constamment collée, Thomas ne va prendre qu'un tir, qu'elle va rater.
« Nous avons traversé beaucoup de situations difficiles ensemble au cours des deux dernières années. Nous savons toujours que c’est un effort collectif », rapporte Kayla McBride. « Dans ces moments-là, nous savons qu’il faut réfléchir ensemble. Personne n’est isolé. On fait ça en équipe. On essaie de résoudre les problèmes et de faire tout ce qu’il faut pour gagner. Aujourd’hui, la discussion à la mi-temps en était un exemple de plus. »
Autre piste privilégiée : fermer la raquette. Après avoir concédé 42 points dans la raquette en première période, les Lynx ont limité les Mercury à seulement 12 dans la seconde. Obligé de shooter de loin, le Mercury va signer un piètre 3 sur 23 à 3-points, et n'inscrire que 22 points sur toute la deuxième mi-temps !
Meilleure joueuse des Lynx avec 23 points, 8 rebonds, 7 passes et 5 interceptions, Courtney Williams assure qu'elle et ses coéquipières ne paniquent jamais. « On n’a jamais l’impression d’être menées. Nous sommes un groupe résilient, on ne regarde jamais le tableau d’affichage. On essaie juste d’aller chercher des stops défensifs. »