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Comment la Turquie a muselé Giannis Antetokounmpo

La superstar des Bucks a livré son match le moins abouti de la compétition (12 points, 12 rebonds, 5 passes décisives), la faute à un collectif turc qui a su exploiter ses faiblesses des deux côtés du terrain.

giannis antetokounmpoCondamné à l'exploit, presque à chaque possession, Giannis Antetokounmpo en a réussi quelques-uns, mais pas celui de venir à bout de la Turquie à lui seul. Là où l'Espagne, Israël et la Lituanie ont échoué lors des matchs précédents, les Turcs ont réussi le coup parfait, parvenant à limiter le « Greek Freak » qui a terminé à 12 points, 12 rebonds et 5 passes décisives, mais qui a surtout été incapable de rivaliser sur la durée.

La Turquie avait également les gabarits pour le limiter son impact dans la raquette sa zone de domination. À de nombreuses reprises, Giannis Antetokounmpo s'est retrouvé sans solution, et n'a pas réussi à desserrer l'étau au fil du match, malgré le 3/3 et le 3/5 à 3-points de Kostas Sloukas et Tyler Dorsey. Le reste est expliqué par Shane Larkin (14 points, 5 passes décisives).

« Évidemment, si Giannis prend le ballon et que personne ne vient en aide, personne ne pourra l'arrêter près du panier. Donc, chaque fois qu'il passait la ligne à 3-points et qu'il ne faisait pas ce pas d'hésitation ou cette feinte de tir, une fois qu'il avait le ballon en main, on essayait de blinder dans la raquette pour le forcer à passer le ballon et à prendre la rotation sur le périmètre. Et le plan a fonctionné en notre faveur », a-t-il glissé.

La pique d'Alperen Sengun

En attaque aussi, la Turquie a essayé de le faire déjouer, et le meilleur exemple est intervenu assez tôt dans le match, sur un « pick-and-pop » d'Ercan Osmani, parfaitement servi par Cedi Osman, pour sanctionner Giannis Antetokounmpo, arrivé trop tard. De quoi mettre en confiance celui qui aura été le facteur X du match, avec ses 28 points, même si la Grèce a rapidement été contrainte d'abdiquer.

« Ercan Osmani a trouvé beaucoup de tirs ouverts, particulièrement au début du match » a relevé un autre ancien joueur NBA, Furkan Korkmaz. « Ça a été un moment crucial du match. On attendait qu'ils soient très agressifs, mais on a installé notre jeu vraiment tôt pour prendre les devants. Notre plan de jeu a fonctionné. »

Autre élément clé de la réussite de la Turquie dans son plan « anti Giannis », Alperen Sengun a lui aussi donné de son corps. Même si ça lui a coûté un poster, le pivot des Rockets a lui aussi fait son maximum pour essayer de pousser Giannis Antetokounmpo à la faute. Alors que le jeu de passe et la vision du « Greek Freak » ont été loués sur cet Euro, notamment face à l'Espagne, dans un basket plus fermé, Alperen Sengun n'a pas pu s'empêcher de conclure en envoyant une petite pique à la superstar de Milwaukee…

« On lui a juste mis la pression », a-t-il lancé. « Giannis est l'un des meilleurs joueurs du monde. On a simplement essayé d'aider Ercan, et je trouve qu'on a fait du bon boulot. Giannis est un joueur incroyable, mais ce n'est pas vraiment un grand passeur. Donc on a juste essayé de venir en aide et de fermer la raquette. »

Côté grec, même si le leader a déjoué dans le match le plus important de la compétition, comment peut-on lui reprocher d'être tombé dans le piège turc ? Comme l'a résumé Vassilis Spanoulis, Giannis Antetokounmpo est humain…

« La défense toute entière était focalisée sur lui. Même s'il a fait des choses dans ce tournoi qui ne semblent pas humaines, Giannis Antetokounmpo reste un humain », a rappelé le sélectionneur hellène. « Il est incroyable, c'est notre leader, avec Sloukas et Papanikolaou. Je suis privilégié qu'on soit ensemble et qu'on puisse représenter notre pays. Il se trouve qu'il a fait un mauvais match, mais il sera prêt pour dimanche (face à la Finlande). »

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