Première personnalité invitée à s’exprimer sur la scène du Hall Of Fame, Chris Mullin a prévenu d’entrée : il fera court car il essaiera de ne pas pleurer, et faire pleurer.
Son speech aura duré six minutes, et il a évidemment remercié sa famille, ses trois frères, sa soeur et ses parents. On a senti des trémolos dans sa voix lorsqu’il a évoqué sa femme et ses enfants. Mais il a tenu bon.
On vous propose quelques extraits de son intervention.
« Je voudrais d’abord remercier mes tout premiers entraîneurs, Jack Alesi et Lou Piccola. Ce dernier m’a appris à jouer, et il m’a donné la confiance pour être capable de jouer contre n’importe qui à New York. »
« Lou Carnesecca (qui a présenté Mullin cette nuit au Hall Of Fame) est la personne la plus importante dans ma carrière. J’avais 12 ans lorsque je l’ai rencontré. La relation que j’ai avec lui depuis 36 ans est ce que j’apprécie le plus. »
« Mon coeur est à New York, mais je voulais dire que Golden State aura une place toute particulière dans mon coeur. Les dirigeants et les fans m’ont aidé lorsque j’ai eu des problèmes avec l’alcool. Je n’oublierai jamais leur ovation lorsque j’ai retrouvé les terrains après un mois en cure. Grâce à Dieu, j’ai commencé à vivre au jour le jour, et tout cela m’a renforcé sur le plan personnel, professionnel, spirituel mais aussi physiquement. »
« Je voulais remercier Mitch Richmond, Tim Hardaway et Rod Higgins. Et Don Nelson bien sûr. Quel autre coach au monde aurait pu encourager quelqu’un comme Manute Bol à travailler son tir à 3-points ? Ce sont mes années préférées. »
« Ensuite, il y a eu Indiana où j’ai eu la chance de jouer pour mon idole, Larry Bird, et aux côtés d’un ami d’enfance, Mark Jackson. »
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