Comme la France, l'Espagne est à un tournant de son histoire récente, et l'ancien ogre du basket mondial ne fait plus partie des favoris pour les grandes compétitions internationales. La génération dorée a pris sa retraite, et c'est pour cette raison que Sergio Scariolo estime que son équipe a besoin de la double confrontation face à la France pour se jauger. Et ça débute ce soir, à Badalone, avec ce premier Espagne – France (en direct sur La Chaine l'Equipe, à 21h00).
“On affronte un adversaire de haut calibre” prévient-il devant la presse locale. “Nous voulons voir quel est l'écart avec ce type d’équipe, afin de comprendre quelles sont les armes que nous pouvons utiliser pour réduire un peu cet écart qui, sur le papier, semble très grand. Mais ce sera ensuite notre mission de le réduire petit à petit”.
Le duo Aldama-Diaz absent
Le technicien italien fait donc profil bas, d'autant qu'il doit composer avec des absences majeures, celles de Santi Aldama et Alberto Diaz. : “Les deux jours ont été assez productifs, avec une très bonne attitude de l’équipe, comme je le dis toujours, et évidemment, nous sommes très embêtés par les blessures de Santi et d’Alberto, qui ne joueront sûrement pas ces deux matchs. Nous espérons qu’ils pourront revenir plus tard”.
Autre sujet abordé, l'intégration du jeune arrière Isaac Nogues, l'un des meilleurs défenseurs de G-League, qui a brillé avec l'équipe B d'Espagne. “C’est une décision que nous n’avons pas encore prise” répond Scariolo à propos de donner du temps de jeu à Nogues dès ce soir. “C’est un moment où, surtout, vu les jours restants avant la compétition, nous devons commencer à donner un peu plus de minutes à ceux qui joueront. Mais je l’ai trouvé très bien, comme toujours : un joueur intelligent, dur, avec une excellente prédisposition défensive, un très bon instinct à la passe et, c'est, assurément, un joueur qui a du potentiel.”