Depuis que Phil Jackson a inventé le titre à astérisque, en considérant que le sacre des Spurs en 1999, suite au lockout, n'avait pas la même valeur que les autres, rajouter des astérisques est devenu un sport à part entière.
Certains veulent ainsi en placer partout, notamment sur le titre d'Oklahoma City. Ce qui fait par exemple dire à Tom Haberstroh qu'on peut le faire pour absolument tous les titres de l'histoire NBA…
Néanmoins, pour Daryl Morey, le titre dans la « bulle » des Lakers, en 2020, est le plus différent de tous.
« Si les Rockets avaient remporté le titre, je l'aurais sans aucun doute célébré comme étant légitime, en sachant les efforts immenses et la résilience dont il a fallu faire preuve pour y parvenir » explique celui qui était le GM de Houston à l'époque. « Pourtant, toutes les personnes avec lesquelles je m'entretiens en privé au sein de la ligue s'accordent à dire que ce titre ne peut véritablement être considéré comme un titre authentique. »
Face à la pandémie du Covid, toutes les équipes avaient ainsi été réunies dans un seul lieu, sans aucun lien direct avec l'extérieur. Plus de déplacements, plus de fans, plus de sorties. Du basket, et uniquement du basket.
Pour certains, comme LeBron James, c'était même le basket « dans sa forme la plus pure ».
« Peut-être que l'héritage le plus durable de la bulle est que la NBA devrait être fière de ses choix, tant au début qu'à la fin de la pandémie, même si le champion restera à jamais marqué d'un astérisque » conclut Daryl Morey.