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Noa Essengue, Joan Beringer et Nolan Traoré : les Bleus entre joie et ambition

NBA – Trois Français ont été retenus au premier tour de cette Draft 2025 : Noa Essengue (Bulls, 12e choix), Joan Beringer (Wolves, 17e choix) et Nolan Traoré (Nets, 19e choix).

Noa Essengue lors de sa Draft par les BullsLa France pouvait espérer placer cinq joueurs au premier tour de la Draft, ils seront finalement trois. Si Noah Penda ou Maxime Raynaud vont devoir patienter 24 heures de plus, Noa Essengue, Joan Beringer et Nolan Traoré sont venus garnir le contingent bleu-blanc-rouge en NBA. Tous trois draftés dans le Top 20, les trois compères sont apparus tout sourire à l’aube de leur nouvelle carrière.

Je suis juste fou de joie !” s’est exclamé Nolan Traoré à sa sortie de podium pour ESPN. “La joie, l’excitation… Je suis tellement heureux.” 17e choix et futur joueur des Minnesota Timberwolves, Joan Beringer a ajouté à son sourire une vraie fierté de partager son bonheur du soir avec le nouveau meneur des Nets et l’ailier-fort des Bulls. “Tout d’abord, je suis vraiment heureux parce que j’étais en équipe nationale avec Nolan et Noa l’été dernier, et d’être simplement ici avec eux, c’est incroyable” a-t-il réagi en conférence de presse. “C’est un sentiment formidable aussi de représenter la France. D’être simplement à la Draft, d’être dans la grande ligue, c’est vraiment un sentiment exceptionnel.

Pour Joan Beringer, c’est un “rêve qui se réalise“. Nolan Traoré va un peu plus loin, alors qu’il était attendu très haut dans cette promotion en début de saison avant de glisser mois après mois dans la hiérarchie. “J’ai toujours voulu réussir et être évidemment au premier tour” a-t-il confié en conférence de presse. “Maintenant, je suis ici. Pouvoir faire partie de ce voyage, d’être à la Draft NBA, c’est dingue. Je suis vraiment reconnaissant.

Le numéro 12, chiffre porte-bonheur pour Noa Essengue

Premier Tricolore appelé par Adam Silver sur la scène du Barclays Center, Noa Essengue allait dans le même sens que ses compatriotes. Avec une légère fibre patriotique en plus, alors qu’un journaliste lui a demandé ce que cela représentait pour lui de jouer contre ceux qui ont privé l’Equipe de France de la médaille d’or olympique à Paris l’an passé. “C’est une motivation supplémentaire pour moi de jouer contre eux” a-t-il assuré aux médias. “Je viens de France donc, je veux simplement les battre et leur dire que oui, on est prêt pour 2028.

À Chicago, l’ancien joueur d’Ulm devrait avoir l’opportunité de s’exprimer, alors que le poste d’ailier fort est quasi vacant. Les Bulls tentent notamment d’inclure Patrick Williams dans un échange, ce qui pourrait ouvrir un peu plus la voie à Noa Essengue. Et si la franchise de l’Illinois a admis par la voix de son GM Marc Eversley avoir cherché à monter dans cette Draft en discutant avec “trois ou quatre équipes, la sélection de Noa Essengue a des airs de clin d’oeil du destin.

Je suis numéro 12, être appelé en numéro 12, aux Chicago Bulls, c’est un truc incroyable” a-t-il évoqué à BeIN Sports. “Ça a été mon premier numéro de basket, je l’ai gardé toute ma vie et on dirait que cela me réussit bien. C’est une franchise mythique avec beaucoup d’histoire. Cela me donne juste une motivation en plus, vouloir continuer la dynastie, recréer la dynastie avec moi en tant que joueur.” “De la défense, de l’attaque, je vais donner tout ce que j’ai” a-t-il poursuivi aux médias de Chicago.

Joan Beringer sur les traces de Rudy Gobert, Nolan Traoré sur celle de Jordi Fernandez

Noa Essengue se montre ambitieux, autant que Joan Beringer. Arrivé sur le tard au basket, l’Alsacien va rejoindre Minnesota, qui reste sur deux finales de Conférence Ouest. “Être dans une équipe comme ça, compétitive, c’est juste incroyable” a-t-il souri en conférence de presse. Le pivot veut “aider l’équipe avec mon basket, ma mentalité” a-t-il ajouté. “Et à titre personnel, de pouvoir progresser sur tous les aspects du jeu, mais aussi humainement, c’est quelque chose d’important. Être dans une organisation comme Minnesota, c’est quelque chose de très gratifiant.

Joan Beringer devrait marcher sur les traces de Rudy Gobert, et jouer en rotation de l’ancien joueur du Jazz, même si la raquette des Wolves est encore dans l’incertitude avec la fin de contrat de Naz Reid et celle probable de Julius Randle. “Rudy m’a appelé directement en visio, on a parlé un peu. J’ai hâte d’apprendre de lui. Meilleur défenseur, cinq fois meilleur défenseur si je ne me trompe pas (quatre, en réalité, ndlr). C’est un gars qui a accompli de grandes choses dans sa carrière. Avoir la chance et la possibilité de pouvoir apprendre de lui, m’entraîner avec lui tous les jours… J’ai juste hâte de commencer à bosser avec lui, à apprendre de lui tous les jours.

Nolan Traoré aura, lui, peut-être davantage de temps de jeu, mais aussi plus de patience à Brooklyn, “New York, peut-être la meilleure ville du monde” s’est-il réjoui. L’ancien meneur fait partie des cinq joueurs recrutés par les Nets mercredi (avec Egor Demin, Drake Powell, Ben Saraf et Danny Wolf), et va pouvoir progresser tranquillement, notamment au contact de son nouvel entraîneur Jordi Fernandez.

C’est vraiment une super personne” a assuré Nolan Traoré. “On s’est bien amusé quand on s’est rencontré. Cela va être génial. Il est Espagnol et cela va nous aider car nous sommes européens tous les deux. Cela nous donnera une petite connexion déjà, donc c’est génial. Nous avons un très bon entraîneur, de très bons dirigeants. Donc je pense que c’est un très bon endroit pour grandir et construire quelque chose de vraiment impressionnant.

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