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Draft 2025 | Présentation de Maxime Raynaud (Stanford)

Draft 2025 – Arrivé au terme de son cursus universitaire, Maxime Raynaud a désormais de sérieuses chances d’être retenu au premier tour dans la nuit de mercredi à jeudi.

Maxime Raynaud avec StanfordMaxime Raynaud ou l’éloge de la patience. Le Français a un temps songé à quitter Stanford l’été dernier, s’inscrivant même un temps sur le portail des transferts de la NCAA. L’intérieur a finalement décidé de rester une année de plus avec le Cardinal, et grand bien lui en a fait. Alors que son nom avait vaguement circulé pour la Draft 2024, l’ancien coéquipier de Victor Wembanyama chez les espoirs de Nanterre a signé une ultime saison universitaire de haute volée. Le voilà passé aux yeux des recruteurs de sérieux joueur NCAA à vrai potentiel premier tour de cette Draft, un scénario difficilement imaginable en début de saison.

Maxime Raynaud a poursuivi sa progression au sein de la prestigieuse faculté californienne et est devenu le seul joueur de toute la NCAA à signer une saison en 20 points – 10 rebonds en 2024/25.

Ajoutez-y sa capacité à écarter le jeu malgré sa grande taille et vous obtenez un specimen rare : seuls Carmelo Anthony et Kevin Durant ont tourné en “20-10” tout en inscrivant au moins 50 tirs à 3-points au sein d’une équipe d’une conférence dite majeure au XXIe siècle. Histoire de parfaire ses chances, le joueur de 22 ans s’est montré dominateur lors du Draft Combine, terminant aisément comme le meilleur joueur lors des oppositions en cinq-contre-cinq. Le pivot tricolore a les qualités idoines pour un pivot dans la NBA actuelle.

Profil

Poste : pivot
Taille : 2,14m
Poids : 107kgs
Equipe : Stanford Cardinal
Stats 2024/25 : 20,2 points (à 46,7%), 10,6 rebonds, 1,7 passe, 1,4 contre en 33,5 minutes

Points forts

– Le tir. 46,7 % au tir, dont 34,7 % de loin, les statistiques brutes n’ont pas de quoi faire sauter au plafond, surtout pour un joueur de son gabarit, plus attendu confortablement au-dessus des 50%. Mais avec ses 5,5 tentatives par match derrière l’arc, Raynaud est un vrai “stretch 5”, au geste sûr. A l’arrêt, ses chiffres montent à un superbe 44 % à 3-points. Son toucher près du cercle et ses 77 % aux lancers-francs sont autant de signaux positifs.

– Le rebond. Déjà proche du double-double la saison passée, il a franchi le cap en 2024-2025. Le Français a notamment passé un pallier supplémentaire au rebond offensif, où il s’est montré très productif (2,7 par match) tout en passant une bonne partie de son temps au large en attaque. Sa lecture et son positionnement en plus de son avantage de centimètres en ont fait un des meilleurs rebondeurs de NCAA, une qualité qui se confirme régulièrement à l’échelon supérieur.

– Le QI basket. Maxime Raynaud est un intérieur doué, capable de poser son dribble depuis la périphérie si son défenseur le colle de trop près. Sans être un pur créateur, Raynaud utilise sa qualité de mains et sa vision du jeu pour trouver de bonnes passes avec régularité. Dans une attaque en mouvement et un jeu plus dynamique que celui pratiqué en NCAA, il pourrait encore davantage s’épanouir, tout en diminuant ses balles perdues (2,4) puisqu’il aura moins de responsabilités ballon en main.

Points faibles

– Les qualités athlétiques. Maxime Raynaud joue au sol des deux côtés du terrain et n’est pas une menace aérienne, sur alley-oop par exemple. Pas assez explosif dans ses sauts comme dans ses déplacements latéraux, ses appuis sont lourds, ce qui semble difficile à corriger, malgré sa progression constante saison après saison.

– La défense. Grand, très grand même, Maxime Raynaud n’est pas pour autant un défenseur accompli, même en protection de cercle. Son 1,4 contre par match sont surtout le fruit de sa taille, pas de son placement après un écran, encore moins de sa détente, très faible même pour un joueur de son gabarit. Le Tricolore a aussi tendance à se laisser trop souvent aspirer par le ballon en aide et à créer ainsi des espaces dont les attaques NCAA ont largement profité : Stanford encaissait en moyenne sept points de plus sur 100 possessions avec son “big man” sur le parquet. Et ses limites athlétiques rendent quasi impossible l’idée de le décaler au poste 4 en NBA.

Comparaison

Pivot avec son shoot comme principal atout, Maxime Raynaud rentre dans le moule d’un Brook Lopez ou d’un Kelly Olynyk. Mais le Français est encore loin de ce que peut apporter le pivot des Bucks par exemple en couverture défensive sur les “pick-and-rolls”. S’il venait à plafonner, Maxime Raynaud tendrait davantage vers un Frank Kaminsky, “role player” aux huit saisons NBA.

Pronostic

Fin de premier tour, qui pourrait glisser en début de deuxième tour. Il serait alors assurément un des premiers noms appelés le 26 juin, à la manière l’an passé de Kyle Filipowski, autre intérieur fuyant.

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