Le MVP de la nuit | Jalen Williams dans l’espace

C’est ce qu’on appelle une progression continue : 17, 19, 26, 27 et désormais 40 ! Ce sont les points inscrits par Jalen Williams dans cette finale NBA, et lundi soir, l’ailier du Thunder a crevé l’écran dans le Game 5, avec une agressivité qui lui a permis de découper la défense des Pacers de la première à la dernière minute, ainsi qu’un incroyable sens du placement.

Il suffit pour cela de regarder ses premiers paniers. Sur son premier dunk, il donne une solution à Shai Gilgeous-Alexander sur une contre-attaque en s’écartant au maximum. Sur le second, il prend l’axe dans le dos d’Aaron Nesmith pour marquer un nouveau panier facile. Et sur le troisième, à nouveau, il lit la position de son défenseur, et prend l’espace pour aller dunker. Ce sera la même chose en deuxième mi-temps, comme sur cette remise en jeu sous le cercle, où il marque avec la faute.

Ne pas faire les choses à moitié

« Je ne veux pas trop en dire sur notre plan de jeu, mais c’est surtout moi qui reste agressif, qui vois ce qui est ouvert, et qui prend ces tirs » explique-t-il à propos de sa progression. « Quand tu trouves un endroit où tu es à l’aise, tu essaies de le reproduire encore et encore, et ça te rend meilleur. »

Auteur de 40 points à 14 sur 25 aux tirs, avec 6 rebonds et 4 passes, Jalen Williams use la défense par ses courses et son jeu l’épaule en avant. Et il avoue qu’il a fini cette rencontre sur les rotules.

« Désolé, je suis crevé pour être franc » lâche-t-il au micro de NBA TV. « Mon état d’esprit, c’était simplement de ne pas y aller à moitié, de ne pas y aller à pas feutrés, mais d’y aller franchement. J’ai joué de manière agressive. Comme je dis, je joue mon jeu, j’essaie d’imposer ma volonté. Et comme je l’ai déjà dit, tu ne peux pas aborder ces matchs en étant timide. Plus tu avances, mieux tu te sens. »

L’échec de 2024 est loin…

Que la série perdue face aux Mavericks la saison passée avec 17 points de moyenne à titre personnel semble loin lorsqu’on le voit aussi à l’aise et agressif, capable de planter 40 points dans un match d’une finale NBA !

« Dallas… » soupire-t-il. « Beaucoup de gens pensent que j’ai galéré, mais moi je vois ça comme l’opportunité d’apprendre. En playoffs, tu affrontes une équipe encore et encore, elle scoute tous tes mouvements. J’ai beaucoup appris sur moi-même à ce moment-là. Et une grande partie de ma progression, c’est la confiance en tout le travail que j’ai mis pendant l’été, et le fait d’oser l’appliquer ici, pour cette équipe, cette ville. »