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Caitlin Clark, la fièvre du samedi soir

WNBA – Après trois semaines d’absence, Caitlin Clark s’est sublimée avec 32 points, 8 rebonds et 9 passes décisives, menant tout le collectif d’Indiana avec elle pour signer un succès de référence face aux championnes en titre new-yorkaises.

Caitlin Clark avec le FeverLe Fever est finalement sorti renforcé de la période d’absence de Caitlin Clark, absente pendant près de trois semaines à cause d’une élongation au quadriceps gauche. Pour son grand retour à l’occasion de la réception du New York Liberty, la meneuse d’Indiana a d’abord rassuré tout le monde quant à son état de santé, disputant 31 minutes d’un très haut niveau, ponctuées par 32 points, 8 rebonds et 9 passes décisives, et quelques séquences « Curry-esque » qui ont dépassé l’entendement. Comme lorsqu’elle a planté trois paniers à 3-points de suite à très longue distance en premier quart-temps pour sceller son « comeback » ou sur quelques passes lumineuses.

Revenir d’une blessure au quadriceps peut être délicat. Caitlin Clark et le staff du Fever ont pris leur temps pour que la guérison soit complète, et le résultat (102-88) a forcément conforté Indiana et la joueuse dans leur choix.

« Je me suis sentie très forte sur mes jambes, en bonne condition. Le staff médical y est pour beaucoup, ils m’ont maintenu en forme. Maintenant le défi pour moi, c’est simplement de voir comment je vais récupérer, surtout avec le calendrier qui arrive », a-t-elle déclaré après le match avant d’évoquer sa réussite de loin, à 7/14. « J’en ai vu rentrer trois de suite, c’est ce qui te donne beaucoup de confiance. Même en deuxième mi-temps, j’avais de très bonnes sensations lorsque les tirs quittaient ma main ».

Une meneuse dans tous les sens du terme

Sa performance XXL a permis au Fever de faire chuter New York pour la première fois de la saison, et elle a complètement éclipsé les 34 points de Sabrina Ionescu ou encore les 24 de Breanna Stewart.

De quoi ravir sa coach, Stephanie White, qui a également mis en avant la performance de l’équipe dans sa globalité.

« N’est ce pas le genre de match qu’on attend de Caitlin ? », a-t-elle lancé avec le sourire. « Je savais que son adrénaline allait être élevée dès le début. Elle s’est battue pour revenir. Son scoring nous a portées en première mi-temps, et ensuite, c’est toute le monde qui nous a portées en deuxième. Ses prises de décision ont été exceptionnelles. Elle a fait du super boulot en impliquant tout le monde, et c’est ce qu’elle sait faire ». 

C’est peut-être en effet le point le plus positif de ce succès. Au-delà de la sortie de Caitlin Clark, Indiana a su briller et trouver des solutions par son collectif.

La meneuse superstar du Fever n’a ainsi marqué que 7 points en deuxième mi-temps, mais toutes les autres joueuses majeures de l’équipe ont su prendre le relais, de Lexie Hull (14 points) à Aliyah Boston (10 points, 11 rebonds, 6 passes) en passant par Kelsey Mitchell (22 points) et Sydney Colson (10 points, 6 passes décisives).

Un écosystème retrouvé

Lors de l’absence de Caitlin Clark, Indiana a su trouver des alternatives au scoring, et ce même si l’équipe sortait de son pire match en attaque de la saison après sa défaite 77-58 à Atlanta.

Avec son retour, c’est le cinquième élément manquant qui est venu redonner vie à tout un écosystème. On a vu le résultat ! Pour Stephanie White, c’est cette confiance entre chaque joueuse qui a transpiré sur ce match

« Émotionnellement, c’est une délivrance, ça nous élève. Le plus important avec cette équipe, c’est qu’elle est résiliente. Ça n’a pas été facile et ça ne le sera pas. Gagner est difficile. Il faut passer par des hauts et des bas, des galères et des moments d’euphorie. Ce groupe reste soudé. Les joueuses tirent leur force les unes des autres, je tire ma force d’elle. Chaque jour, on fait un pas en avant ensemble, on bâtit de la confiance ».

La suite s’annonce enthousiasmante au regard du résultat obtenu face aux championnes en titre, même privées de Jonquel Jones (cheville) et Leonie Fiebich (Euro). De son côté, le Fever a dû composer sans DeWanna Bonner (raisons personnelles), et peut malgré tout espérer lancer une dynamique positive, en espérant que Caitlin Clark tienne le coup physiquement pour continuer à régaler les fans et ses coéquipières comme elle l’a fait samedi soir.

Une chose est sûre, LeBron James en redemande !

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